Législatives : La société civile organique prône la cohabitation et invite la classe politique à taire ses querelles (Senego Tv)

Le Collectif de la société civile organique (CSCO) a prôné, ce jeudi, la cohabitation politique à l’issue des élections législatives du 31 juillet 2022. Selon Birame Khoudia Lo, c’est la solution pour stabiliser le pays. Il a également invité la classe politique à taire ses querelles.

La conférence de presse de la Csco s’est tenue dans une atmosphère peu tendue. Les services de la cellule de communication ont débarqué en pleine lecture du discours pour faire évacuer la salle en application  » des ordres de la hiérarchie« . Selon eux, il n’y avait pas d’autorisation pour tenir ce programme au sein de l’Université. Mais c’était sans compter sur la détermination des organisateurs qui ont pu boucler leurs discours. Même si les interviews avec les journalistes ont eu lieu hors du temple du savoir, à un jet de pierres du Canal 4.

« Les autorités universitaires sont venues nous maltraiter en nous demandant d’évacuer les lieux. Personne ne peut nous intimider puisque nous travaillons pour le Sénégal. Nous avons une autorisation qui a été démarchée par le Pr Malick Ndiaye. On ne pourrait pas accéder à l’intérieur du restaurant Diabaté sans autorisation. Ils nous ont offensés. Voilà ce qui brûle le pays« , a pesté Birame Khoudia Lo.

Querelles

Le membre du Collectif de la société civile organique (CSCO) de rappeler que les politiciens n’ont pas le droit de se quereller pendant que les inondations, la cherté de la vie et le chômage des jeunes font rage. « Au lieu de s’occuper de ces questions les acteurs politiques ne font que se lancer des propos qui peuvent susciter la confrontation« , a-t-il déclaré.

Cohabitation

Le débat sur la cohabitation politique se pose avec acuité depuis l’annonce des Législatives. De l’avis de M. Lo, c’est ce système qui stabilise un pays.

« Je ne milite dans aucune entité, mais c’est la cohabitation qui peut faire fonctionner un pays. Si les Sénégalais décident de voter ce qui était là, tant pis; – mais l’essentiel est que le pays ne s’embrase pas -. Mais de mon point de vue, la cohabitation ne brûle pas un pays. Elle permet d’avoir un équilibre. Ce qui fait fonctionner un pays« , a-t-il rassuré.

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