Législatives 2017: les pires excuses des mauvais perdants, par Hady Traoré *

Au lendemain de la bérézina infligée par la coalition BBY, l’opposition politique a préféré trouver un bouc émissaire plutôt que de faire son autocritique. Dans une compétition il faut s’attendre à une victoire ou à une défaite et c’est l’arbitre qui tranche. En démocratie, la politique aussi n’échappe pas à cette évidence. Si aujourd’hui dans notre pays, il y’a une majorité au pouvoir et une opposition, c’est parce que le peuple a démocratiquement et souverainement opéré son choix et a fini par trancher à l’occasion des dernières élections législatives du 30 juillet 2017.

La crédibilité et la sagesse des perdants se jugent à travers leur capacité à accepter leur défaite et à se réorganiser pour les prochaines échéances. C’est l’une des règles du jeu démocratique. Il faut éviter de jouer aux mauvais perdants et faire preuve de fair-play. C’est justement ce que l’opposition sénégalaise est incapable de faire. Elle est animée d’une volonté de vilipender et tous les actes posés allant dans le sens de salir la victoire de BBY confortent notre analyse.

Au nom d’une prétendue majorité virtuelle, notre opposition refuse de reconnaître la légitimité issue des consultations libres et transparentes. Quelle maladresse! C’est un comportement déraisonnable auquel nous assistons et nous invitons notre opposition à se ressaisir pour s’inscrire résolument dans la logique d’une posture républicaine en respectant le verdict des urnes. Elle gagnera en crédibilité.

* Coordonnateur fédéral de la DSE APR CANADA

1 COMMENTAIRE
  • Idriss

    Grand , tu as parfaitement raison; l’opposition doit se servir de cette défaite comme une leçon, au lieu de crier , ou faire la politique de l’autruche, doit faire une introspection, se demander qu’est-ce qui n’a pas marché.

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