Le Sénégal devient membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz

Le Sénégal a officiellement rejoint le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) en tant que membre observateur, une annonce faite par le ministère du Pétrole et des Energies, Antoine Félix Abdoulaye DIOME. Cette adhésion marque une étape significative pour le Sénégal dans la gestion de ses ressources naturelles, à la suite de la découverte de gisements substantiels de gaz et de pétrole. Le ministère a souligné dans un communiqué que « En devenant membre observateur du GECF, le Sénégal franchit une nouvelle étape vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles au profit des populations ».

Cette intégration porte à 20 le nombre d’États membres du GECF, une organisation fondée en 2001 et qui regroupe désormais 12 pays membres et 8 membres observateurs, incluant des pays tels que l’Algérie, l’Égypte, la Russie et le Qatar. Le forum est un acteur clé dans le secteur énergétique mondial, ses membres détenant 70% des réserves mondiales prouvées de gaz et représentant 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).

Le ministre sénégalais du Pétrole, Antoine Félix Diome, présent lors de la réunion ministérielle à Alger, a mis en avant « l’importance pour le Sénégal de tirer profit de l’expérience des autres pays membres du GEFC en matière de production, de gestion des ressources gazières et de formation dans un secteur vital pour (le) développement ». Cette déclaration souligne la volonté du Sénégal de bénéficier de l’expertise et des connaissances partagées au sein du forum pour optimiser l’exploitation de ses ressources.

Les récentes découvertes de gisements de pétrole et de gaz dans l’Atlantique, notamment dans les blocs de Rufisque et de Sangomar et le gisement de gaz naturel Grand tortue/Ahmeyim, positionnent le Sénégal comme un acteur prometteur dans le secteur énergétique africain et mondial. Ces découvertes, avec des réserves estimées à plus d’un milliard de barils de pétrole et 900 milliards de mètres cubes de gaz, ouvrent des perspectives de croissance économique significatives pour le pays. La Banque mondiale a projeté que l’exploitation de ces hydrocarbures pourrait presque doubler la croissance économique du Sénégal entre 2022 et 2024, soulignant l’impact potentiel sur le développement national.

L’entrée en production de ces gisements, initialement prévue pour fin 2023, est désormais attendue cette année.

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