« Le Premier ministre nouveau est arrivé ! »

Monsieur le Président, il faut nous donner le choix, le bon choix, nous n’en n’avons pas !

C’est vrai, vous avez sorti de terre Diamniadio, opéré un maillage territorial, en infrastructures économiques, routières, aéroportuaires, portuaires, hospitalières, électriques, éoliennes. Ainsi, le Sénégal a fait des bonds énormes et nous pouvons subséquemment rivaliser avec les pays émergents avec ces infrastructures de dernière génération: nous pouvons en être fiers !

Mais, à présent, il nous faut un niveau de vie qui puisse permettre leur utilisation optimale et ce n’est pas le cas pour la majorité des Sénégalais !

Monsieur le Président, nous avons besoin d’un BON père, ou d’une mère, de famille, comme Premier ministre. Un Technicien qui s’appuiera sur la compétence, l’efficacité, la loyauté et l’intégrité des agents de l’Administration pour stabiliser le niveau de vie des sénégalais, pour promouvoir l’initiative économique, gommer les inégalités, renforcer la cohésion autour du Contrat social qui nous unit, par-delà nos différences, nos croyances.

Un Premier ministre à qui l’on donnera des moyens financiers conséquents pour garder le cap vers un développement durable, inclusif. Un Premier ministre qui ne se préoccupera de la prochaine élection. L’heure est à l’urgence : celle d’une offre structurée, efficiente et globale face à une demande sociale pressante et qui va crescendo avec l’arrivée de tous ces jeunes hantés par le sous-emploi, le chômage, la précarité, la tentation de l’émigration irrégulière.

C’est le lieu d’opérer une pause stratégique, différer certains investissements, certes nécessaires mais pas indispensables. Un hôpital de dernière génération a besoin de malades aux moyens à niveau pour sa rentabilité. Certaines tours à milliards pour abriter des Administrations et des services privés ne sont pas urgentes. Des institutions qui font en permanence des études pointues et pointées dans les placards ne sont pas utiles… Par contre, après la Covid et la guerre en Ukraine qui dure, nous avons besoin d’un accompagnement et plus de proximité, pour faire face.

Là où les prix des denrées de première nécessité sont anormalement chers et que les Sénégalais mangent difficilement à leur faim, nous en sommes à la satisfaction de nos besoins primaires. Nous voulons des biens de consommation de première nécessité abordables, des possibilités d’accès à l’emploi pour les jeunes diplômés, des formations diplômantes pour ceux qui le désirent, un accès facile à la santé et tant d’autres petites préoccupations qui font le bonheur de l’homme modeste, c’est à dire la majorité des Sénégalais. La satisfaction de ces besoins nous permettra d’être à niveau, à l’heure du pétrole du gaz et de leurs dérivés et qui sait, pour 2024 aussi !

* Par Amadou Bassirou NDIAYE
Président de Bokk Defar Sénégal

1 COMMENTAIRE
  • Moctar NDIAYE

    Macha’Allah!
    Merci beaucoup pour votre contribution pleine de sens et de discernement.

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