Le PM au Gov’athon 2025 : Le Sénégal et l’Afrique n’ont pas le droit de rater cette révolution surtout avec la possibilité…

La deuxième édition de la grande finale du Gov’athon 2025, consacrée aux projets innovants et structurants, a été présidée ce mardi par le Premier ministre au Centre international Abdou Diouf. Cette compétition met en avant des solutions prêtes à moderniser l’administration publique et à améliorer la qualité des services publics.

Devant les étudiants, Ousmane Sonko a tenu à leur faire comprendre que l’Afrique a manqué les précédentes révolutions industrielles, mais qu’elle n’a pas le droit de rater celle-ci, surtout avec la possibilité de franchir plusieurs étapes : cette révolution se joue d’abord dans l’esprit et au niveau mental.

« Nous sommes dans un monde en pleine transformation. En tant que décideurs et leaders politiques, notre souhait est de faire comprendre à notre nation et à notre continent que nous avons raté les révolutions industrielles passées et que nous avons souvent été à la traîne. Nous n’avons pas le droit de manquer celle-ci. Il est possible de franchir un grand nombre d’étapes, car cette révolution est beaucoup plus immatérielle que matérielle. Elle se joue dans l’esprit et au mental. C’est la révolution du savoir.

Nous pensons que le Sénégal peut produire des champions. Que vous soyez déjà engagés dans ce processus ou que vous soyez appelés à l’être, le Sénégal, même s’il n’est pas encore au rang des premiers pays mondiaux, peut prétendre figurer parmi les leaders africains. Le pays y parviendra grâce à votre détermination, mais aussi avec l’accompagnement et les garanties de l’État concernant la formation et le financement de vos startups. »

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3 commentaires

  1. Il est important de rappeler ce que beaucoup semblent vouloir oublier aujourd’hui. Lorsque certains affirment que tel rapport n’existait pas, ils passent sous silence les épisodes où des magistrats ont tenté de faire pression sur leurs propres collègues. On se souvient tous de la tentative d’intimidation envers les juges Sabassy Faye et Ousmane Racine Thioye, jusqu’à provoquer une coupure de courant pour empêcher un jugement d’être rendu. Ce jour-là, la justice sénégalaise a été exposée au monde entier dans ce qu’elle avait de plus fragile et de plus manipulé.


    Aujourd’hui, il est facile pour certains de parler, de donner leur avis, de jouer les courageux… parce que d’autres ont payé le prix fort avant eux. Grâce à l’ouverture actuelle, chacun s’exprime sans craindre la prison. Mais où étaient-ils quand la parole coûtait la liberté, la dignité, parfois la vie politique ?


    Ceux qui se découvrent soudain une voix devraient se souvenir que, sous Macky Sall, un seul homme a osé affronter frontalement un système perçu comme répressif : Ousmane Sonko. Il a tenu tête à un pouvoir accusé par beaucoup d’avoir instrumentalisé la justice, mobilisé des nervis, et utilisé la force publique pour étouffer la contestation. Qu’on l’aime ou non, personne ne peut nier qu’il a assumé un combat que d’autres n’ont jamais osé mener.


    L’histoire retiendra toujours qui a parlé quand c’était risqué, et qui n’a levé la voix que lorsque le danger avait disparu.


    • Merci pour ce rappel Niul!

      C’est sidérant de constater l’ampleur de la mauvaise foi de ces gens qui cherchent à travestir l’histoire. N’eut été le courage de SONKO ce dictateur en herbe Macky Sall et sa bande de délinquants financiers seraient encore là pour finir de mener le pays au gouffre.

      Rendons à César ce qui appartient à César! Respect M. Ousmane SONKO!!


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