Le front social en ébullition: Sit-in, marches de protestation, grèves…

Le front social est toujours en ébullition.  Des crises secouent les secteurs névralgiques de l’éducation et de la santé, des télécommunications et de la justice. Et tous ces travailleurs dénoncent  la mauvaise volonté du gouvernement ou du patronat. Et tous réclament également des meilleurs conditions de travail.

Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) sera en mouvement, dès la semaine prochaine, pour dérouler son 4e plan d’action. Ils protestent contre l’attitude du Gouvernement qui «fait montre d’un manque de volonté indiscutable dans la prise en charge de leurs préoccupations ». Aussi donnent-ils une semaine, en guise d’ultimatum,  au président Macky Sall pour régler leurs problèmes.

En attendant, les  étudiants orientés dans les universités privées observent un sit-in, ce mercredi, devant le ministre de l’Enseignement supérieur. Une manière de pousser le gouvernement à payer la dette due aux instituts privés et d’améliorer leurs conditions d’études.

Les travailleurs de l’Institut Pasteur leur emboîtent le pas pour un rassemblement le même jour. Ils râlent eux aussi contre la baisse annoncée des salaires et la réduction du personnel. Dans le même ordre d’idées,  l’Alliance des syndicats autonomes de la santé, Sutsas-Sudtm/Asas «And Gueusseum» qui a fini de paralyser les structures sanitaires du pays, exige toujours la satisfaction de leur plateforme revendicative.

Le Réseau national des prestataires de transfert d’argent dénonce pour sa part la nouvelle tarification posée par la Sonatel.  Ils poursuivent le mot d’ordre de boycott du produit Orange Money. Et une marche est prévue ce mercredi à Dakar. 

Dans le domaine de l’Education, le syndicat des inspectrices et  inspecteurs de l’Education nationale du Sénégal (Siens) exécute son 2e plan d’action. Face au « dilatoire des autorités », ces enseignants, qui exigent de meilleures conditions de travail,  continuent de geler  les examens professionnels et d’arrêter les cours  à 10 heures. 

Pour la sortie de crise à l’Ugb, les étudiants  posent deux conditions  non négociables au président Macky Sall: ouverture immédiate d’une information judiciaire, placement sous mandat de dépôt du gendarme qui aurait tué l’étudiant Fallou Sène. Ces pensionnaires de l’Ugb ont cependant mis de l’eau dans leur bissap. Ils ne parlent plus maintenant de démission des ministres, Mary Teuw Niane, Amadou Bâ et Aly Ngouille Ndiaye….

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