Le FMI exhorte à la prudence en année électorale pour l’Afrique

2024 est marquée par un calendrier électoral chargé en Afrique avec vingt scrutins prévus. En marge des réunions de printemps à Washington, le Fonds monétaire international (FMI) conseille aux nations africaines d’exercer une vigilance accrue. Les dépenses gouvernementales, souvent augmentées pour gagner des faveurs publiques, risquent de déséquilibrer les économies déjà fragiles, selon Catherine Patillo, directrice adjointe du département Afrique du FMI.

Des élections présidentielles sont attendues dans plusieurs pays dont l’Afrique du Sud, le Rwanda, et l’Algérie, ainsi que des législatives au Togo et divers autres scrutins locaux. Le FMI et la Banque mondiale ont partagé leurs analyses économiques lors des assemblées de printemps, notant des améliorations dans les perspectives macro-économiques de l’Afrique subsaharienne malgré les défis persistants liés à la dette et l’insécurité alimentaire. Luc Eyraud du FMI souligne le soutien continu de l’institution pour surmonter ces obstacles.

En réponse aux critiques d’Oxfam, qui accuse le FMI d’exacerber les inégalités via ses recommandations d’austérité, le rapport sur l’Afrique subsaharienne du FMI de cette année met en lumière les efforts en cours pour rétablir des équilibres macro-économiques essentiels. Avec plus de 60 milliards de dollars distribués depuis 2020 pour aider les pays de la région, le FMI continue de jouer un rôle crucial dans le développement économique africain.

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