Le Cercle des Soufis avertit : «La cour du Khalife des Mourides ne saurait non plus servir de caisse de résonance aux agendas de l’Apr encore moins aux autres tours de passe-passe du Pds»

Les membres du  Cercle des Soufis se sont réunis en session extraordinaire dans leur siège appelé «La coupole chatoyante de la pensée soufi». Au cours de la rencontre,  Serigne Fallou Dieng & Cie se sont penchés sur «le grand bazar polico-religieux » qui secoue actuellement la ville de Touba et tient en émoi toute la communauté mouride».

Ils ont déploré «le fait qu’après la démission du « savoir et de la discipline, le grand bazar s’est installé durablement à Touba. Une gangrène favorisée par le fait que le Sénégal représente sans pudeur, une société du spectacle où l’on se fait remarquer – au rang de célébrité – par des actes d’indiscipline et des scènes d’irrévérence».

Face à cette situation, «le Cercle des soufis en appelle à un redressement du « système des daaras » et surtout à un recentrage de l’instruction religieuse sur le socle des valeurs  de droiture, de travail, d’abnégation et de soumission qui  fondent le mouridisme et en incarnent la substance et l’essence même.
Pour Serigne Fallou Dieng et consorts, «le mouridisme n’est pas un fonds de commerce pour des dépôt de vente politique et que «la cour du Khalife ne saurait non plus servir de caisse de résonance aux agendas de l’Apr encore moins aux autres tours de passe-passe du Pds».