L’arrêt Commune de Goussainville: « une confirmation jurisprudentielle de la décision du Préfet de Dakar dans l’affaire Barth »
En matière de droit comparé, il n’est souvent nécessaire que de se tourner vers le droit français, tellement nos codes et lois ont dépassé le stade du mimétisme pour celui du clonage quasi parfait.
Le Préfet de Dakar, dans sa décision de révocation du maire de Dakar à la requête d’un électeur de la Ville de Dakar, consécutivement à la condamnation définitive du maire à une peine entraînant son inéligibilité, 3 années après son élection, s’est fondé sur les articles L29, L30 et L277 du code électoral.
Les articles précités sont la copie conforme du code électoral français, notamment en ses articles L230 et L236; et le juge administratif en a donné une interprétation très claire confortant la décision du Préfet de Dakar sur sa base légale.
Aux termes de l’article L. 230 du code électoral français: « Ne peuvent être conseillers municipaux : 1° les individus privés du droit électoral»;
L’article L. 236 du même code dispose que :
« Tout conseiller municipal qui, pour une cause survenue postérieurement à son élection, se trouve dans un des cas d’inéligibilité (…) est immédiatement déclaré démissionnaire par le préfet, sauf réclamation au tribunal administratif dans les dix jours de la notification, et sauf recours au Conseil d’État (…).
Lorsqu’un conseiller municipal est déclaré démissionnaire d’office à la suite d’une condamnation pénale définitive prononcée à son encontre et entraînant de ce fait la perte de ses droits civiques et électoraux, le recours éventuel contre l’acte de notification du préfet n’est pas suspensif ».
Dans l’affaire de la Commune de Goussainville, la maire, à la suite de l’arrêt de la Cour de cassation rejetant son pourvoi contre la décision du 14 janvier 2005 de la cour d’appel de Versailles lui infligeant la peine de l’interdiction des droits de vote et d’éligibilité pour une durée d’un an, s’est vu, à la requête d’un électeur, déclaré démissionnaire de ses fonctions de conseiller municipal et de maire, par le Préfet.
Il y a deux leçons à tirer de l’affaire du maire de la Commune de Goussainville pour conforter la décision du Préfet dans l’Affaire de la révocation du maire de Dakar, Barthélemy Dias.
Le Conseil d’État a validé la décision du Préfet qui s’est basé sur la requête d’un électeur pour déclarer le maire démissionnaire de son poste de conseiller municipal et de maire, à la suite de sa condamnation pénale définitive à une peine d’inéligibilité POSTÉRIEUREMENT à son élection.
L’autre leçon importante, c’est que le décompte de la période d’inéligibilité ne commence qu’avec la fin de toute possibilité de recours, lorsque la décision est passée en force de chose jugée, culminant avec l’arrêt de la Cour suprême, et non au prononcé de l’arrêt de la cour d’appel.
La troisième leçon, c’est que le recours du maire contre la notification de démission servie par le Préfet, n’est pas suspensive. Qu’il est exécutoire d’office, nonobstant l’existence d’un recours éventuel.
Par conséquent, dès notification de la démission d’office, le maire ne peut plus convoquer un conseil municipal, signer au nom de la Commune ou expédier les affaires courantes.
Eu égard à tout ce qui précède, il est quasiment certain, que la Cour d’appel de Dakar ne s’éloignera guère de la décision du Conseil d’État français qui a eu à trancher une affaire similaire.
Par ailleurs, et en tout état de cause, même en cas de recours devant la Chambre administrative de la cour suprême, cette dernière est tenue de soulever D’OFFICE tous moyens d’ordre public, même non invoqués par le Préfet, pour entériner la révocation du maire de Dakar.
RÉFÉRENCE: Commune de Goussainville, Conseil d’Etat, 5ème et 4ème sous-sections réunies, du 5 mai 2006, 288488, mentionné aux tables du recueil Lebon.
Hon. député Amadou Ba*
TRAHISON JAMAIS NE PROSPERE CAR SI ELLE PROSPERE ON NE L’APPELLE PLUS TRAHISON.
Requiem pour Taxawu avec Barth et Khalifa. Ils ont joué et ils ont perdu. Il n’y a plus rien d’autres a faire qu’accepter cette décision. Le bien indûment gagné ne profite jamais. Barth et Khalifa sont ingrats mais en leur for intérieur ils savent ce qu’ils doivent à Sonko. Jamais ils pourront lui payer son aide lors des locales qui ont porté Barth à la tête de la mairie de Dakar. Au lieu de maintenir la dynamique anti macky, ils complotaient avec ce dernier surtout lui Barth contre Pastef et Sonko en particulier. Mais alhamdulilah Ya Allah ne dort jamais et Il a gratifié à Sonko d’une résilience qui lui a permis d’être là où il est.
Il faut auditer la mairie. Envoyer L’IGE et mettez la mairie sous delegation speciale. Il na rien foutu blagues a part et sans faire de la politique. Dakar est tres mal gerer et merite un maire technocrate est pas un politicien.
Cette fois-ci comparaison n’est pas raison. Le code électoral sénégalais se lite juste à l’élection des conseillers municipaux, la suite, c’est-à-dire l’élection des maires et la geston des mairies sont traitées dans le code des collectivités territoriales. Les articles que tu as citées se trouvent dans la partie réservée au fonctionnement des mairiesdans le code des collectivités territoriales sénégalais. Donc je rejette votre exemple.
Mais ce garçon est apparemment entrain de perdre la tête. Je crois que tout ce désarroi est dû aux cafards qui risquent de surgir après un départ brutal et subit qu’il n’a pas vu venir . Si Barthélémy Diaz est vérifié , il va finir en prison. Je n’ai pas de doute là dessus .
C est absolument clair dans leur tête mais il veulent semer le vent en prétendant être des entités importantes dans la capitale.La loi est dure mais c est la loi.Et tous les sénégalais savent que tout ceci était l œuvre de Macky Sall qui l (Barth)a noyé intelligemment et que Mr Dias apprenti politique ne parvenait à détecter les pièges de Macky Sall.Barth poursuivant sa fougue de jeunesse et croyant avoir mis Dakar dans sa poche se réveille en cauchemar.
Barth fait de la politique alors qu’il a lamentablement échoué.
Il agonise avant de sombrer définitivement dans les oubliettes .
A malin, malin et demi.
Adieu Barth
Barth sait bien ce qu’il est entrain de faire il fait de la politique pour se victimiser et avoir la sympathie des gens c tout simplement sa mais lui en personne il l avait dit à l assemblée nationale devant Aissatou Tall Sall et qu est ce qui a changé entre temps nagnou may jamm way
Tout ceci est inutile. Barth sait tbien que la décision du préfet est parfaitement légale. Il ya que les politiciens et certains politiciens encagoulés qui osent dire le contraire.