Simon Stiell, secrétaire exécutif du Secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, a lancé un appel pressant aux pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, pour la 29e Conférence des parties (COP 29), il les exhorte à s’accorder sur un nouvel objectif de financement climatique mondial.
Lors de l’ouverture officielle de l’événement, Stiell a souligné l’urgence de cet accord. Il a averti qu’avec plus de deux tiers des pays incapables de limiter les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences économiques mondiales seraient sévères.
En présence de Mukhtar Babayev, nouveau président de la COP 29 et ministre azerbaïdjanais de l’Écologie, Stiell a affirmé que ce nouvel objectif de financement était essentiel pour tous les pays, y compris les plus riches. Il estime qu’il est crucial non seulement de fixer cet objectif, mais aussi de réformer le système financier mondial pour donner aux pays les moyens budgétaires de lutter contre le changement climatique.
Stiell a également insisté sur la nécessité de rendre opérationnels les marchés internationaux du carbone en finalisant l’article 6 de l’accord de Paris. Selon lui, cela est vital pour avancer dans l’atténuation des effets du changement climatique et atteindre les objectifs fixés lors de la COP 28 à Dubaï, notamment celui de limiter le réchauffement à 1,5 degré.
Il a rappelé le rôle du Secrétariat des Nations unies dans l’accélération de la transition écologique et a exhorté les 198 délégations présentes à ne pas quitter la COP 29 sans résultats tangibles. Pour lui, il est temps de prouver que la coopération mondiale peut relever le défi climatique.
La COP 29, qui a débuté ce lundi, se poursuivra jusqu’au 22 novembre 2024. Ces conférences annuelles sont des moments clés de négociations politiques accompagnées de nombreux événements parallèles impliquant des gouvernements, des ONG, des entreprises et des citoyens du monde entier.