Ousmane Ndiaye, Coordonnateur départemental de MTM et Vice coordonnateur de la coalition Diomaye Président s’est entretenu avec Senego. Un entretien lors de laquelle le chef des services administratifs de l’UFR des sciences de la santé est revenu sur les 100 jours du régime actuel et les critiques à l’endroit de Diomaye et Sonko. Mais aussi la polémique sur les nominations ; la sortie de Bougane Guèye Dany sur l’une des épouses de l’actuel Président du Sénégal ; la concrétisation du Projet, entre autres sujets.
100 jours, 1000 polémiques…
L’administrateur au Conseil d’administration de l’UGB juge « extrêmement positifs à tous les niveaux« , les 100 jours de l’actuel régime. Il rappelle ainsi « la dette interne due aux producteurs, aux hôpitaux qui ont été payés, la réduction du coup de la vie malgré la tension économique mondiale. Mais la volonté du Président de la République et du premier ministre Ousmane Sonko est d’aller vers l’autosuffisance alimentaire. Le Sénégal importe plus de 1070 milliards en denrée alimentaire. Ce qui est inacceptable dans un pays qui dispose de la vallée du fleuve Sénégal qui peut nourrir tout le pays. Le prix du riz certainement sera encore diminué dans les semaines à venir« .
Pour le SG adjoint national du syndicat des Travailleurs des Établissements scolaires et universitaires du Sénégal, « le ‘jub jubaal jumbanti’ fait également son chemin car, dans beaucoup d’administrations publiques, les autorités mettent un prix sur le respect des heures de travail, sur la rationalisation des dépenses publiques et l’exécution des marchés. Une nouvelle mentalité patriotique de don de soi gagne les sénégalais dans leur majorité avec notamment les journées d’investissement humain, de reboisement, de vacances agricoles. Nos relations avec les pays de la sous région, sont plus valorisées avec les premières visites du Président de la République effectuées chez nos voisins. Une plus grande transparence dans l’exploitation de nos ressources minières, agricoles et halieutiques au bénéfice des populations« .
« Cette opposition indécente doit respecter les sénégalais…
Sur les critiques, M. Ndiaye estime que « nous avons une population, d’un côté très sereine, remplie d’espoir et de patience pour une transformation radicale et systémique de la société et une opposition aux abois, incapable de digérer leur déroute électorale mais surtout en déficit de contreproposition. Car broyé par un projet porté par tout un Peuple. Cette opposition indécente doit respecter les sénégalais car on y trouve des criminels économiques, des gens qui doivent rendre compte de leur gestion catastrophique des deniers publics, des gens qui nous doivent des explications sur les centaines de morts post électoral sur les milliers de jeunes sénégalais qui ont péri en mer ou dans le désert en quête d’une vie meilleure. Cette opposition doit se taire et raser les murs car les populations les ont vomis définitivement« .
Bougane et le sac de la première dame…
Revenant sur la polémique ayant entouré le sac de la première dame, Absa Faye, il n’a pas raté le leader de « Gueum Sa Bopp ». « Bougane, je le connais très bien. Il est né à Bayal dans une rue dénommée Rokh Djinne .Vous pouvez demander à Bougane qu’est ce qu’il a fait pour Saint Louis et son quartier? Nada, rien du tout. Il prétend avoir une base politique et bien vous pouvez envoyer une équipe dans son quartier natal. Il n’aura pas 10 voix là-bas .Je suis convaincu qu’il serait battu au poste de Président de l’ASC Rokh Djinne. Les premières dames sont une institution et représentent l’image de la femme sénégalaise. Pour moi, les sénégalais doivent même cotiser pour permettre à nos deux premières dames nationales de changer leur garde robes au même titre que le président Diomaye Faye. C’est donc un débat inutile qui n’intéresse pas les sénégalais. La catastrophe aurait été que la première dame s’habille mal, ce qui n’est pas le cas heureusement. Car elle est très raffinée, a bon goût à l’image de toutes les femmes sénégalaises« , soutient Ousmane Ndiaye.
Le PSE en attendant le Projet…?
« Je répète encore une fois que 100 jours n’est pas un baromètre pour évaluer une action publique inscrite dans un projet. Aux États Unis, on fait des bilans à mis mandat. Malgré tout, le Président de la République a voulu évaluer les 100 jours. C’est tout à son honneur car, il a effectivement beaucoup fait. Cependant l’état est une continuité, il a trouvé des politiques, des programmes et de projets dont leur réalisation peuvent traverser plusieurs régimes. Me Président est entrain de vouloir renégocier les contrats pétroliers et gazier pour un plus grand bénéfice des populations réformer l’agriculture avec le financement des exploitations agricoles familiales et l’accès démocratiques et transparents aux semences agricoles de qualité, l’amélioration des performances dans les universités avec un calendrier académique normal. Mais il faut reconnaître que le gouvernement n’a pas les coudés francs car cette nouvelle opposition continue à faire ses sales besognes au niveau de l’Assemblée nationale au détriment de la volonté populaire« , regrette notre interlocuteur.
Qui poursuit : « Si les sénégalais veulent voir le projet se réaliser, il faut donner une majorité forte à l’Assemblée au Président de la République Diomaye Faye. En effet, toutes les réformes structurelles sur le plan économique, social, juridique et sanitaire doivent passer à l’Assemblée. De même que la suppression d’institutions budgétivores comme le HCCT et le CESE« .
Arrestation d’Ameth Sizanne Camara…
Pour lui, « Benno doit plutôt lui (Ameth Suzanne Camara) trouver un bon médecin psychiatre pour lui permettre de traverser cette épisode traumatique de perte du pouvoir, comme d’ailleurs beaucoup de ses camarades comme Mansour Faye. Je ne lui souhaite pas la prison mais plutôt des soins médicaux et je demande la clémence au Procureur pour lui permettre de se soigner« .
La DPG de Sonko…
Ousmane Sonko tarde à tenir sa déclaration de politique générale. Interpellé sur la question, il estime que « la légalité » doit d’abord être établie. Avant de s’expliquer : « PROS n’a pas peur d’affronter cette bande de politiciens devenue illégitime aux yeux du Peuple. Il a affronté et déchu leur mentor Macky Sall. Alors, ce n’est pas leur brouhaha qui va l’empêcher de venir à l’Assemblée nationale pour faire sa DPG. Il est heureux de constater qu’ils sont revenus à la raison en acceptant de réviser le règlement intérieur de l’AN« .
Mary Teuw Niane face à « ce vaste projet de transformation nationale…«
Il a, aussi profité de l’occasion pour rendre hommage à son mentor, le professeur Mary Teuw NIANE « pour son intégrité, sa rigueur et sa compétence et surtout son humanité et son humilité légendaires » qui, selon lui, « contribuent à ce vaste projet de transformation nationale à côté du Président de la République« .
Il poursuit : « Le mouvement pour la Transformation Nationale qu’il dirige travaille tous les jours à bâtir se projet porté par les sénégalaises et les sénégalais. Nous travaillons tous les jours avec les membres de la Coalition Diomaye Président pour donner une large majorité à l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de traduire en acte les réformes tracées par le Président de la république. MTN du département de Saint-Louis, qui a le plus souffert du pouvoir de Macky Sall avec un maire incompétent, arrogant et sans programme, demande, au nom de la population, une délégation spéciale pour la mairie afin d’abréger nos souffrances. Le maire disait à qui veut l’entendre que son programme pour la mairie était le programme de Macky Sall. Maintenant que Macky est parti, il doit avoir le courage de démissionner et de laisser tranquille notre cité. Saint-Louis souffre de Bayal à Medina courses, de Pikine à Guinaw Rail, de Guet Ndar à Gokhoumbathe, de l’absence de vision et de générosité de son maire. C’est pourquoi la lutte contre cet ancien régime à Saint-Louis est loin d’être terminée. MTN sera là avec la coalition Diomaye pour éradiquer définitivement ce fléau de Benno Bok Yaakar et la famille Faye Sall à Saint-Louis« .
« Aucun népotisme n’a été observé…
« Ma conviction profonde, et d’ailleurs partagée par la plupart des sénégalais et du monde, c’est qu’on gouverne avec les personnes avec qui on s’est battu pour faire aboutir le projet avec tous les sacrifices consentis : emprisonnement, carrières brisées, pertes d’emploi et même la mort. Le premier critère de sélection doit être la confiance qui est la base de tout. Le second critère : la compétence. Et au moment où l’on parle, toutes les personnes nommées sont compétentes dans leur domaine d’activité. Aucun népotisme n’a été observé, sinon la barrière familiale ne doit pas constituer un frein pour l’utilisation d’une compétence au service de la Nation« , conclut-il sur Senego.