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Koungheul abrite un concours de dictée et de lecture en langue nationale wolof, jeudi

Koungheul abrite un concours de dictée et de lecture en langue nationale wolof, jeudi

Un concours de dictée et de lecture en langue nationale wolof sera lancé à Koungheul dans la région de Kaffrine, jeudi à partir de 10 heures, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Un communiqué du collectif « Céytu » parvenu à l’agence de presse sénégalaise précise qu’une soixantaine de candidats se sont inscrits pour participer à cette phase éliminatoire.

« Les épreuves seront extraites des trois premiers titres de la collection +Céytu+, à savoir +Bataaxal bu gudde nii+ (Une si longue lettre) de Mariama Bâ (écrit par Mame Younousse Dieng et Arame Fal) ; +Baay sama, doomu Afrig+ (L’Africain) de Jean-Marie Gustave Le Clézio (de Daouda Ndiaye) ; +Nawetu deret+ (Une saison au Congo) d’Aimé Césaire (de Boubacar Boris Diop)« , explique la même source.

Elle ajoute que dix candidats seront sélectionnés pour la phase finale, dont trois seront honorés au mois de juillet prochain.

Selon le collectif « Céytu« , ce concours est organisé en partenariat avec le Centre d’orientation des études africaines (COSA), les autorités académiques, la mairie et la bibliothèque municipale de Koungheul.

Le collectif « Céytu » tire son nom de la collection littéraire en wolof du même nom, créée par les éditions « Zulma » en France et « Mémoire d’encrier » au Québec.

La collection, lancée le 3 mars 2016 par la parution de ses trois premiers titres, est dirigé par l’écrivain et journaliste sénégalais Boubacar Boris Diop. Elle a pour objectif de publier « des incontournables de la littérature francophone en wolof« .

Elle compte proposer dans la langue wolof des traductions de chefs-d’œuvre de la littérature universelle, y compris des livres de jeunesse.

Céytu est un village du Baol (au centre du Sénégal), où est né et inhumé Cheikh Anta Diop, savant, historien et homme politique sénégalais, qui « reste à ce jour l’une des figures africaines les plus influentes et respectées de tous les temps« .

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