Israël bombarde la banlieue sud de Beyrouth : intensification des conflits au Liban

Lundi soir, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes sur trois quartiers de la banlieue sud de Beyrouth quelques minutes après avoir lancé des ordres d’évacuation. Selon Israël, ces frappes visaient des installations présumées proches du Hezbollah.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié un avertissement urgent sur le réseau social X, demandant aux résidents des quartiers de Laylaki, Haret Hreik et Burj al-Barajneh de quitter les lieux. Les habitants ont été exhortés à s’éloigner d’au moins 500 mètres de ces bâtiments considérés comme dangereux.

D’après un correspondant d’Anadolu, les quartiers de Laylaki, Burj al-Barajneh, Rweiss et Bir al-Abed ont été touchés par ces frappes. L’Agence nationale libanaise de l’information a signalé que huit frappes ont détruit plusieurs bâtiments, y compris des complexes résidentiels.

Ces frappes constituent l’attaque la plus intense depuis la guerre de juillet 2006. L’armée israélienne a également déclaré avoir fermé une zone militaire près de la frontière libanaise en raison de tensions croissantes et de la possibilité d’une offensive terrestre.

Depuis le 23 septembre, les frappes israéliennes au Liban ont causé des pertes humaines importantes, avec plus de 960 morts et 2 770 blessés, d’après le ministère libanais de la Santé. La communauté internationale s’inquiète d’une possible extension du conflit régional à partir de Gaza suite à ces événements au Liban.