Irak: à Mossoul, les jihadistes sont appelés à «se rendre ou mourir»

Ce mardi 1er novembre, les forces d’élite irakiennes vont tenter d’atteindre pour la première fois la cité de Mossoul. Là, retranchés dans les bâtiments de la ville, les jihadistes du groupe Etat islamique sont appelés à « se rendre ou mourir » selon les propos du Premier ministre irakien Haider al-Abadi, informe Rfi.

Ce mardi 1er novembre, le dispositif militaire chargé d’investir Mossoul se précise. Des dizaines de milliers de combattants des forces irakiennes avancent sur plusieurs fronts vers la cité, soutenus par des frappes aériennes de la coalition internationale antijihadistes menée par les Etats-Unis. A l’est et au nord de la ville, les combattants kurdes ont consolidé leurs positions dans les villages récemment repris au groupe Etat islamique.

Au sud, les forces du gouvernement fédéral continuent également leur avancée mais restent encore à plusieurs kilomètres de la périphérie sud de Mossoul. Enfin, à l’ouest, les forces paramilitaires du Hachd al-Chaabi, une coalition dominée par des milices chiites soutenues par l’Iran, tentent de couper les lignes de ravitaillement de l’EI avec la Syrie. Elles ont repris une série de villages sur la route de Tal Afar, ville stratégique du « califat » autoproclamé par l’organisation EI.

Une fois que les forces irakiennes seront à la périphérie de Mossoul, elles devraient assiéger la ville en laissant toutefois des couloirs humanitaires afin que les civils puissent fuir. Elles passeront ensuite aux combats de rue avec les quelques 3 000 à 5 000 jihadistes encore retranchés dans les lieux selon des estimations américaines. A ce jour, plus de 17 900 personnes ont fui leur foyer depuis le lancement de la bataille, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM).

 Cependant, les organisations humanitaires s’activent à élargir la capacité des camps d’accueil d’urgence pour les déplacés. L’ONU estime que plus d’un million de personnes pourraient fuir lorsque les combats toucheront directement la ville.
1 COMMENTAIRE
  • kaw kaw

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