Le rapport 2024 de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), rendu public ce mardi 23 décembre, révèle une contribution significative des entreprises du secteur envers les communautés et les écosystèmes. Ces dernières ont déclaré plus de 9 milliards de FCFA cumulés au titre des dépenses sociales et environnementales au cours de l’année écoulée.
Les données détaillées montrent que le volet social absorbe la majeure partie de ces fonds, avec un montant de 6,66 milliards de FCFA. Le secteur minier se distingue particulièrement en assurant 75 % de ces contributions. Ces investissements sont orientés vers le soutien aux communautés locales, finançant principalement des infrastructures, ainsi que des initiatives dans les secteurs vitaux de l’éducation et de la santé.
Concernant le volet écologique, les dépenses et taxes environnementales ont franchi la barre des 3 milliards de FCFA. Ces ressources sont destinées à la prévention des impacts, à la réhabilitation des sites d’exploitation et au respect strict des normes environnementales. Parmi les principaux contributeurs identifiés figurent des acteurs majeurs tels que GCO, ICS, Dangote, Sococim ou encore Somiva, dont l’engagement reflète une volonté de conformité aux exigences de responsabilité sociétale.
Comme le rapporte « Sud Quotidien », ces chiffres illustrent l’apport du secteur au développement local. Cette participation intervient dans un contexte de forte croissance des revenus extractifs, stimulée notamment par l’entrée en production du champ de Sangomar qui a propulsé les recettes de l’État issues des hydrocarbures à 77,70 milliards de FCFA en 2024. Par ailleurs, l’or et le pétrole continuent de dominer la balance commerciale, confirmant la manière dont ces ressources ont dopé les exportations nationales selon le même rapport.





