Indemnités Bac et Bfem : Le Saemes-Cusems perturbe lycées et collèges, ces mardi et mercredi

Le 5e plan d’action du Saemes-Cusems est mis en branle. Des sections d’Académie de Dakar, Pikine et Rufisque  débraient ce mardi et mercredi, à partir de 10 heures. Les enseignants exigent encore le paiement intégral des indemnités des examens du Bfem, du Baccalauréat et des examens professionnels. 

Le Saemes-Cusem exigent encore une fois les indemnités des examens du Bfem, du Baccalauréat et des examens professionnels. En effet, depuis le mois de novembre, ces camarades de Saourou Sène et Abdoulaye Ndoye disent avoir négocié en vain avec les autorités pour recouvrer leur dû.

L’Education, pas une…

« Malheureusement, on a l’impression que nous sommes devant des autorités qui ne font pas de l’éducation une priorité, encore moins ne respectent les enseignants. Cela ressemble à du sabotage.

…Priorité pour les autorités

Et respecter les enseignants veut dire que quelqu’un qui a fait les corrections depuis le mois de septembre et qui réclame jusqu’à présent son dû, cela ressemble à du sabotage. Et quand on nous dit que nous ne savons pas », tonne Amath Waly Ndiaye, secrétaire général du Saems section Pikine-Guédiawaye.

Des enseignants ballottés

A l’en croire, la responsabilité de cette lenteur est tantôt imputée à l’Enseignement supérieur, tantôt aux banques, tantôt au Trésor Et, selon lui, cela veut dire que c’est l’Etat dans son ensemble qui ne veut pas régler cette situation

Avertissement aux autorités

Aussi les enseignants lancent-ils un appel au ministre de l’Education nationale pour lui dire que cet état de fait ne l’honore pas : « L’enseignement supérieur organise le Bac mais utilise les agents  du ministère de l’Education nationale. C’est l’Education nationale qui devait prendre en charge cette question et la résoudre une bonne fois pour toutes ».

Maintenait, ajoute M. Ndiaye, si toutefois rien n’est fait et qu’il y ait des perturbations dans le monde scolaire, que l’Etat prenne ses responsabilités. C’est la énième fois qu’on demande à l’Etat de diligenter cette question ».

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