Il viole une mineure de 15 ans et dit avoir été attiré par les « beaux seins » de la petite

Une histoire de viol sur une mineure de 15 ans défraie la chronique au parc Lambaye de Bountou Pikine. Mais le plus choquant dans cette affaire, c’est que le violeur qui ne manque pas de toupet a dit avoir flanché sur la fille à cause de sa physionomie et particulièrement de ses seins.

Résidant au parc Lambaye de Bountou Pikine, K. Bah, 15 ans, risque d’être traumatisée à vie. Le 17 septembre dernier, vers 00h, elle a subi les assauts de son voisin Matar Diallo, un vendeur de café de 42 ans, alors qu’elle était en plein sommeil. En effet, ce dernier avait attendu la nuit, pour s’introduire dans la chambre des parents de K. Bah, à leur insu.

Sur place, Il avait trouvé la jeune fille en train de dormir profondément. Profitant de l’absence des parents de cette dernière, le quadragénaire, avait aussitôt fermé la porte avant de rejoindre tranquillement la fille sur le lit. Après avoir ôté son pantalon, il a voulu enlever la jupe de la petite de force et finit par la déchirer. Un geste qui a réveillé K. Bah qui, automatiquement, s’était interrogée sur l’identité du mis en cause.

Elle s’était subitement levée avant de prononcer le nom de son bourreau qu’elle connaissait déjà. Prise de panique, elle l’avait supplié d’ouvrir la porte et de partir, mais en vain. Ce dernier qui disait sentir un désir inexplicable, était déterminé à commettre son forfait. Et pour empêcher sa victime de crier, il lui avait bâillonné la bouche avec la serviette qu’il détenait par devers lui, avant de ligoter les mains de la fille.

C’est sur ces entrefaites qu’il avait enlevé de force, le slip de la jeune fille avant de la pénétrer. Ce, malgré les efforts de la fille qui se débattait de toutes ses forces. Seulement, après avoir satisfait sa libido, il avait croisé le père de K. Bah devant la porte. Ce dernier, surpris de sa présence sur les lieux, n’avait pas manqué de l’interroger sur l’objet de sa présence chez lui à pareille heure. C’est au même moment que la fille était sortie de la chambre pour le dénoncer.

Devant les enquêteurs, le père de la victime qui a joint à sa plainte un certificat médical faisant état d’agression sexuelle récente avec une déchirure hyménale de 15 à 18 mm, avait expliqué que le bourreau de sa fille a profité de la quiétude des lieux, car son épouse était partie en Guinée avec ses autres enfants. Soumis à un interrogatoire, Matar Diallo qui ne pouvait plus nier l’évidence a avoué les faits devant les limiers

« Je reconnais les faits portés à mon encontre. De retour d’un bar de la place ou je vends du café, j’ai trouvé que la maison était déserte. Je me suis approché de la chambre une première fois. J’ai aperçu la silhouette de K. Bah qui dormait. Et là je ne pouvais plus me retenir. Je sentais un désir inexplicable. Lorsque la fille s’est réveillée j’ai voulu frotter mon sexe sur ses cuisses et, surprise de me voir, elle s’est débattue jusqu’à être épuisée. C’est après cela que je suis passé à l’acte…

K. Bah peut induire en erreur n’importe qui, car elle ne fait pas son âge. J’ai été trompé par son physique et sa physionomie. Elle est bien bâtie avec ses seins. J’ai supplié son père de m’excuser, mais en vain», a dit le mis en cause qui a finalement été déféré au parquet pour viol sur mineure.
Tribune

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