Hôpital régional de Fatick : Du bloc opératoire (Par Mamadou Biguine Gueye)*

Récemment j’interpellais sur le laxisme de certains agents que j’ai assimilé à un délit de non assistance à personne en danger. Je n’y reviens pas.

Oui, puisqu’aujourd’hui, autre cas grave a attiré mon attention ; c’est celui de la fermeture depuis trois mois, du bloc opératoire de l’hôpital régional de Fatick. Pour motif, nos sources indexent un manque criard d’équipements. Le bloc est donc « malade » et les autorités de l’hôpital l’ont mis en convalescence depuis quelques 90 jours. L’exception réside d’ailleurs au fait que ledit service est fermé aux nombreux patients mais exclusivement ouvert en cas d’urgence selon les termes des responsables interrogés de l’hôpital.

Mais on se demande à partir de ce moment, qu’est-ce qu’on appelle urgence à l’hôpital de Fatick. Car récemment un vieil homme qui devait subir une opération auprès de l’urologue s’est vu envoyé balader (excusez moi l’expression).

Désorienté, le vieil homme s’est confié à des agents de l’hôpital à qui il a exprimé toutes ses souffrances. Fort dépourvu, ce grand-père ne compte que sur le plan sésame pour se faire opérer. Il prendra son mal en patience et continuera de prier pour la réouverture du bloc à tous les malades. En effet, beaucoup parmi eux qui doivent passer au bloc opératoire de l’hôpital régional de Fatick attendent sa réouverture. Jusqu’à quand ? Récemment le préposé à l’ORL a été affecté faute de matériels.

Que dire des autres départements ? Nous en appelons aussi à l’aide de nos autorités politiques au niveau local. C’est très bien d’offrir 50 millions à des femmes lors de la campagne électorale passée, c’est encore très bien d’offrir 10 millions à des ASC mais il nous faut changer de paradigme.

Mais nous encourageons le geste de la première dame qui il y a quelques jours, a doté l’hôpital d’une ambulance et de quelques accessoires d’une grande importance. Je précise enfin que je ne me nourris pas de politique. Je soutiens la politique du chef de l’État depuis plusieurs années par des centaines de contributions dans la presse et d’actes politiques et sociaux sur le terrain avec mon mouvement et aux frais de mon modeste salaire de fonctionnaire.

Donc s’il me faut mettre un terme à la politique pour mieux me concentrer sur les préoccupations des populations de Fatick, je n’hésiterai pas !

PS: Je n’ai pas peur des menaces de plaintes reçues de certains agents de l’hôpital !

* Journaliste consultant
Poète écrivain
Coordonnateur du mouvement Malaw
Responsable de l’APR Fatick

1 COMMENTAIRE
  • Man

    Sa écrits yi ndialkhanena pour un journaliste et poète même si le contenu mérite toute notre attention.
    Merci pour la mise en garde

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