Au cours de la dernière session du Parlement de la CEDEAO, tenue à Abuja, au Nigeria, l’honorable député Guy Marius Sagna a mis en lumière le rôle et l’importance de cette institution. Ses interventions n’ont pas laissé indifférent, sortant cette organisation de son anonymat habituel.
Guy Marius Sagna a formulé des critiques appuyées contre les politiques de certains chefs d’État de la CEDEAO. Ces remarques n’ont pas manqué de susciter des réactions de colère parmi des députés qui se sont montrés protecteurs de leurs présidents respectifs. Ces députés cherchent à transformer le Parlement en une simple chambre d’enregistrement et même en un instrument de soutien aux chefs d’État, comme le stipule la déclaration du bureau du Parlement : Notre statut de Parlement communautaire ne nous dispense pas de l’obligation de respect et de courtoisie envers nos chefs d’État et de gouvernement.
Il est clair que les membres du bureau du Parlement cherchent à étouffer tout débat sur la responsabilité des dirigeants de la CEDEAO concernant la situation économique et sociale dans leurs pays. Leur objectif semble être de créer un Parlement de laudateurs des dirigeants et non un Parlement au service des peuples.
En réponse aux attaques subies par l’honorable député Guy Marius Sagna, les signataires du texte ont exprimé leur soutien ferme. Ils ont condamné les tentatives d’agression contre sa personne, rejeté les critiques infondées des membres du bureau du Parlement et applaudi son rôle de défenseur des populations de la Communauté. Ils l’encouragent à poursuivre son engagement en faveur des intérêts des populations.
Le texte de soutien a été signé à Dakar le 29 juillet 2024. Parmi les signataires figurent des personnes issues de divers horizons, comme Demba Moussa Dembélé, économiste, et Alla Kane, inspecteur des Impôts et Domaines à la retraite, ainsi que plusieurs autres personnalités, enseignants et activistes. Cette diversité illustre l’ampleur du soutien reçu par Guy Marius Sagna dans sa démarche de défense des intérêts des populations de la CEDEAO.