Gestion de la Covid-19 : Madiambal Diagne dépeint une grosse arnaque…

Dans sa chronique du lundi 19 juillet, Madiambal Diagne est revenu sur ce qu’on pourrait qualifier de « scandale » dans la gestion de la Covid-19 au Sénégal. Ce, au moment où les centres de santé sont débordés à cause de la 3e vague qui ne cesse d’inquiéter à cause du niveau de contamination. On note, dans les structures hospitalières, un manque criard en matériel de prise en charge des cas graves.

Alertes…

En effet, selon le journaliste, « les centres de traitement des épidémies (Cte), qui avaient été installés sur l’étendue du territoire national, ont été démantelés… Les alertes lancées par les médecins et autres professionnels de la santé ont été ignorées. Et le pire est que cette troisième vague a révélé que bien des choses que l’on pouvait considérer comme acquises n’existaient que dans les discours et autres rapports officiels. En effet, si tant est que des centaines de lits d’hospitalisation avaient été acquis dans le programme d’urgence de riposte contre le Covid-19, où sont-ils passés ? Où sont passées les dizaines de respirateurs artificiels et les unités de production d’oxygène, pour qu’on en arrive à devoir en commander à nouveau dans l’urgence ? »

Business avec les cliniques privés…

Le patron du Groupe « Avenir Communication » de poursuivre : « Ainsi, apprend-on que les Centres de traitement des épidémies (Cte) avaient été démontés alors que la pandémie n’était pas encore vaincue. Où sont passés les matériels démontés ? Et on découvre, comme par enchantement, que toutes les cliniques médicales privées de Dakar qui ne disposaient pas de matériels et autres appareils respiratoires ont pu s’en doter après le démantèlement des Cte. Allez savoir, mais une telle coïncidence est fort troublante ; surtout qu’on assiste à la naissance d’un nouveau business, apparemment lucratif et qui se développe, avec des privés disposant d’appareils respiratoires qu’ils mettent à disposition de malades restés à domicile faute de places à l’hôpital ou ne pouvant bénéficier d’une assistance respiratoire au niveau des structures hospitalières« .

Protestations du Pr Moussa Seydi et du Dr Abdoulaye Bousso…

« Des spécialistes de la santé considèrent que les Cte avaient été fermés pour éviter de devoir payer des primes aux personnels de santé intervenant dans les opérations de prise en charge des malades. L’exemple le plus parlant serait le Cte de l’hôpital Le Dantec, démonté dans la précipitation, en dépit des avis contraires des médecins qui préconisaient une veille durant un certain temps. On voit que les protestations du Pr Moussa Seydi (la figure la plus emblématique de la lutte contre le Covid-19 au Sénégal) et du Dr Abdoulaye Bousso (ci-devant directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire), entre autres, quant aux conditions qu’ils jugeaient insatisfaisantes de la prise en charge de la pandémie, n’étaient pas que des querelles de chefs« , remarque Madiambal Diagne dans sa chronique intitulée « Serigne Babacar Sy Mansour, l’exemple ».

Résultat des courses ?

« En outre, renchérit-t-il, dès l’instant que le niveau de contamination avait baissé, les autorités sanitaires avaient crié victoire, oubliant que la résurgence de la pandémie a été systématique dans tous les pays, avec des nombreux variants du virus en circulation. Résultat des courses ? Des arriérés de primes à payer aux personnels de santé sont accumulés et aucun service de réanimation n’est aux normes dans la région de Dakar qui concentre plus de 86% des malades de la pandémie… Une démotivation réelle est observée au niveau des personnels de santé qui, il faut le rappeler, ont payé un lourd tribut à la lutte contre la pandémie. Si telle est la situation à Dakar, qu’en sera-t-il des structures de santé des autres régions ? »

L’urgence, selon Madiambal, n’est assurément pas de chercher des responsables de tel ou tel manquement, mais de s’efforcer d’abord à faire face au chaos qui nous guette.

2 COMMENTAIRES
  • Zokottou

    Y en a qui sont devenus riches au Sénégal grâce au covid

  • Malick Diallo

    cest la faute a qui tous cela ces letat mediocre il nont pas de parole dhonneur ni de suivi cest une honte lafrique est en panne un continent modie ont passe tous notre temps a comploter danser santer mentire detournement .est makversances Dieu nous attend au tournant lafricain gere male trop de baux parleur lafrique est male partie .

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