Gestion covid-19: « Si on cède aujourd’hui, demain on cédera encore et bonjour les dégâts », Me Amadou Sall

Au début de la pandémie, un énorme élan de solidarité a pu être créé autour du chef de l’Etat, Macky Sall qui n’a pas manqué de se rallier les différents leaders politiques et les acteurs de presque tous les secteurs de la vie sociale, selon Me Amadou Sall, ancien porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Concertation…

« Le moment était exceptionnel dans la vie de notre Nation et on était en droit de s’attendre à une plus grande concertation dans la gestion de la pandémie et de la nécessaire solidarité qui en découlait. Il n’en fût rien et pour l’essentiel le gouvernement a agi seul. L’opposition a relevé ce déficit de concertation tout en exprimant sa disposition à accompagner les pouvoirs publics à faire face aux effets désastreux de la pandémie du Covid-19 », déclare Me Amadou Sall sur Le Quotidien.

Coïncidence troublante…

D’après Me Sall, il y a une coïncidence troublante entre les manifestations de jeunes, exaspérés et étouffés par le confinement, celles de routiers protestant contre les sévères restrictions à la mobilité urbaine et les mesures de pré-déconfinement prises par le gouvernement. Mais si on cède aujourd’hui, demain on cédera encore et bonjour les dégâts.

Convaincre…

« Il appartient au gouvernement de convaincre que ce n’est pas le cas. Il faut avoir le courage de dire que le déconfinement ne saurait être la réponse aux angoisses des routiers ou au désœuvrement d’une jeunesse confinée. Il faut avoir l’avis des médecins, infectiologues et épidémiologistes, entre autres, ainsi que celui d’autres acteurs avant de prendre une mesure aussi importante », ajoute Me Amadou Sall.

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire