Gaz et pétrole Sénégal : Corona retarde investissements et calendrier de livraison

Le Sénégal est le plus durement touché par les retards des projets en Afrique de l’Ouest. BP a déclaré un cas de force majeure pour un navire FLNG à Grand Tortue Ahmeyim et Woodside examine les réductions et retards à Sangomar.

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Deux mois après la signature du premier contrat de vente et d’achat de gaz du projet Grand Tortue Ahmeyim, à cheval sur la frontière offshore entre la Mauritanie et le Sénégal, BP a déclaré un cas de force majeure sur le calendrier de livraison d’un navire GNL flottant, rapporte petroleum-economist.com, visité mardi par Senego.

La nouvelle a été annoncée par Golar LNG, société enregistrée aux Bermudes, qui devait fournir l’installation de 1,3 milliard de dollars en 2022. Mais qui est maintenant en pourparlers avec BP au sujet d’un calendrier révisé et de la mesure dans laquelle la pandémie de Covid-19 est la cause du retard. Et Golar elle-même a maintenant entamé des discussions avec le principal entrepreneur de construction Keppel Shipyard au sujet d’un calendrier révisé.

…Un calendrier révisé

Le 1er avril dernier, le PDG de BP, Bernard Looney, a clairement indiqué que son entreprise répondrait à la baisse de la demande mondiale d’énergie en ralentissant le développement du projet. Il a déclaré que les dépenses d’investissement du groupe pour 2020 seraient inférieures d’environ 25% à ses prévisions initiales.

Sangomar,  retard…

Pendant ce temps, Woodside Energy et ses partenaires du projet pétrolier Sangomar – qui a signé le FID le 14 janvier dernier – examinent actuellement les réductions de coûts et les retards dans les dépenses qui pourraient retarder la réalisation du premier pétrole dans le champ offshore du Sénégal.

…Dans les investissements

L’un de ces partenaires, le FAR, a également suspendu ses projets de forage dans les blocs adjacents A2 et A5 dans les eaux gambiennes. La société déclare qu’elle cherchera à réactiver le programme lorsqu’elle pourra le faire en toute sécurité et qu’elle continuera à respecter les obligations de la licence, qui n’exige qu’un début de forage d’ici au troisième trimestre de l’année prochaine.

Pour la Mauritanie, le Sénégal et la Gambie, ces retards constituent un revers gérable plutôt qu’un coup sévère. Bien que les deux premiers aient planifié des systèmes pour la gestion des nouvelles recettes provenant des hydrocarbures, les prévisions de recettes futures ont été trop inexactes et trop éloignées pour être intégrées dans le budget du gouvernement.

Déceptions au Sénégal…

Ce retard n’entraînera que des déceptions politiques marginales pour les gouvernements en place. Les prochaines élections législatives au Sénégal auront lieu en 2022… Alors que, même selon l’ancien calendrier, le gaz aurait à peine commencé à circuler, voire pas du tout.

…En Mauritanie et Gambie ?

Pour la Gambie, avec une exploration à un stade précoce, les impacts économiques et politiques sont encore moins tangibles.

3 COMMENTAIRES
  • serge67

    C’est neme tres bien car le prix du gaz a considerablement chute depuis.tou

  • Malick Diallo

    cher senegalais preparè vous avec ce gaz est le petrole

    • Ousmane Senghor

      c’est pas vous qui va conseille’ les Sénégalais ont vous connais tous donc arrête c’est mieux

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