FRAPP: « Les universités ne sont pas des mangeoires pour les politiciens »

Dans un communiqué daté du 31 Décembre 2020, la commission sociale des étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a fustigé le processus anti démocratique et opaque du vote du compte administratif de 2020 et du Budget primitif de 2021 par le conseil d’administration de l’UGB.

Non implication des étudiants…

A cet effet, les membres du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) de trois (03) universités du Sénégal ont fustigé la non implication des représentants légitimes des étudiants dans le processus d’élaboration du projet de budget. Pour FRAPP, une telle situation est aux antipodes des exigences actuelles de la gestion participative surtout dans un milieu aussi complexe qu’est l’Université.

Les comptes administratives…

« Pour les comptes administratifs de 2020, nous constatons un flou total concernant certaines dépenses consenties pour les étudiants et qui sembleraient ne pas être ressenties par la communauté estudiantine de l’UGB. De surcroît, l’étude du document révèle que beaucoup de crédits disponibles n’ont pu être utilisés au moment où les besoins des étudiants ne cessent de croitre. À titre illustratif, dans un contexte où l’UGB a reçu 5000 nouveaux bacheliers en 2020, les dépenses d’investissement n’ont représenté que 55% des ressources d’investissements disponibles. Les lignes du budget primitif de 2021 nous ont plongés dans une inquiétude dans la mesure où la satisfaction des besoins fondamentaux des étudiants ne semble pas en être la priorité« , lit-on dans un communiqué conjoint des trois universités (UCAD, UGB, Bambey).

Recettes d’exploitations…

D’après FRAPP, 0.6% des recettes d’exploitations sont affectés aux dépenses en médicaments et 25,6% pour la restauration contre 31% en 2020. Et les charges de personnel ( hors rémunérations journalières) pèseront 48,2% en 2021 contre 43,9% en 2020. « Nous invitons tous les conseils d’administration de nos universités à impliquer à temps les représentants des étudiants et à donner plus de poids aux étudiants lors des votes, histoire de contrebalancer l’effectif pléthorique des représentants de l’État dans les conseils d’administration« , poursuit FRAPP.

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