Hooligans, terroristes, casseurs… Les forces de l’ordre françaises sont confrontées à toutes sortes de menaces. Et paient un lourd tribut à leur tâche.
“Visées par des adeptes de l’Etat islamique, épuisées par l’état d’urgence et malmenés lors des manifestations sociales, les forces de l’ordre craignent de voir un fossé de violence s’instaurer entre elles et une partie de la population”, écrit Le Temps au lendemain des hommages rendus au policier et à sa compagne assassinés par un homme se réclamant de l’organisation Etat islamique.
Les représentants des syndicats de police reçus par le ministre de l’Intérieur le 15 juin “ont obtenu la permission de porter leur arme de service même en dehors des heures de travail, une autorisation justifiée par l’état d’urgence décrété en France jusqu’au 26 juillet. De nombreux policiers s’inquiètent du fait qu’au-delà de cette date les forces de l’ordre redeviendront particulièrement vulnérables. Le ministre a précisé que l’autorisation du port d’arme en dehors des heures de service n’est pas permanente, mais n’a pas de date butoir”, explique The New York Times.