Une enquête portant sur 3 549 usagers et 30 mois de données révèle de graves dysfonctionnements dans le système de facturation de la Senelec. Entre compteurs obsolètes, anomalies mal traitées et procédures défaillantes, le rapport recommande une réforme globale, incluant le renouvellement du parc de compteurs, la réorganisation des relevés et la création d’un organisme indépendant de vérification pour restaurer la confiance des usagers.
L’enquête recommande une réforme en profondeur du système de facturation de la Senelec : renouvellement du parc de compteurs, réorganisation des procédures de relève, amélioration du traitement des plaintes et création d’un organisme indépendant de vérification. Des changements jugés urgents pour « rétablir la confiance des usagers et assurer une facturation fiable », souligne le rapport.
Ces recommandations s’appuient sur une étude menée sur 30 mois de données et 3 549 usagers, qui met en évidence une série de dysfonctionnements majeurs au sein du dispositif actuel.
Des appareils vieillissants et un système sous tension
Première alerte : plus de 91 % des compteurs utilisés ont plus de dix ans. Un parc vieillissant qui « fragilise la fiabilité des mesures et augmente les risques d’erreur », selon les auteurs. Certaines zones concentrent particulièrement ces appareils anciens, ce qui expliquerait « des variations plus fréquentes de consommation ».
L’étude révèle également que la chaîne technique, administrative et organisationnelle de la Senelec est « clairement sous tension ». Le système ne parvient pas à absorber correctement « le volume d’informations, la diversité des usages et la sensibilité politique liée à l’électricité ».
Des contrôles mal articulés et des anomalies mal traitées
Autre constat majeur : une articulation défaillante entre les contrôles automatisés, les relèves manuelles et les interventions de terrain. Les outils informatiques détectent bien des anomalies, mais celles-ci « ne déclenchent pas systématiquement une intervention, faute de ressources suffisantes ou de procédures clairement définies ».
Ce décalage entre ce que la machine signale et ce que l’humain vérifie crée « un déficit de cohérence inquiétant » pour les usagers.
Estimations fréquentes et zones à risque
L’enquête indique par ailleurs que dans de nombreux cas, les agents, faute d’accès à certains compteurs, procèdent à des estimations, une pratique qui accentue les écarts de facturation.
Dans plusieurs zones, la forte présence d’appareils anciens contribue à des fluctuations répétées de consommation, pourtant bien identifiées par les systèmes d’alerte. Mais l’entreprise « ne mobilise pas toujours les moyens nécessaires pour en comprendre l’origine ».
⚡️ Resultats enquêtes sur les système de facturation de l’électricité :
📋 L’étude a analysé 30 mois de données et 3549 usagers.
Les resultats du rapports:
1. Plus de 91% des appareils ont plus de 10 ans d’utilisation
2. La chaîne technique administrative et… pic.twitter.com/hPFrAjgdJG
— Momar Assane (@Noo_IDcard) November 21, 2025

Sonko et Diomaye main dans la main pour nous voler. Personne ne parle de l’homme du système qu’est l’actuel voleur et directeur de Senelec. Ce gars doit disparaître comme de notre champ électrique.
c’est faux ils veulent sange les anciens compteurs. Pour les disale
M ou je ne comprends pas ce nouveau gouvernement qui nous promets de baisser les factures et maintenant rien.
Alors quels sera leurs bilan en 2029?
Il est facile de régler cette injustice référé vous au facteur de l’année dernière pour rétablir les gens dans leurs droits en leurs donnent des mois gratuit point
Séne Eau aussi doit être auditionnée! Pour 3 fois ils m’ont fait des factures qui tournent aux alentours de 50milles francs. Alors que normalement mes factures n’ont jamais dépassé 9milles francs.