Dans le souci de relancer la Société africaine de raffinage (Sar) qui éprouvait d’énormes difficultés avec des risques de perturbation dans l’approvisionnement du pays en produits pétroliers, l’Etat du Sénégal s’était engagé à trouver une solution conjoncturelle à ce problème, en rachetant les actions de certaines sociétés privées.
Aujourd’hui, il «est dans l’optique de les revendre puisqu’en les rachetant il n’avait pas ambition de les garder éternellement», a annoncé le ministre de l’Energie Maîmouna Ndoye Seck. De l’avis du ministre, l’ «Etat n’a pas vocation de gérer une raffinerie.
A un moment, il a fallu que l’Etat du Sénégal agisse en rachetant les parts d’actions aux mains des sociétés privées afin de prémunir l’entreprise de tout péril», a-t-elle expliqué. «Ces actions vont être rétrocédées à ceux qui sont intéressés à rentrer dans le capital de la Sar».
L’actionnariat de la Sar est composé de Saudi Binladin Group (34%) ; Total (20%) et Petrosen (46%) représentant l’Etat. L’Etat du Sénégal a toujours souhaité garder seulement 10% d’actions dans le capital de Sar et le reste aux privés, c’est dans cette optique que s‘inscrit cette mesure de rétribution.