« En parlant d’un Sénégal en ruine, le premier ministre avait-il raison ? », (Ali FANE)
![« En parlant d’un Sénégal en ruine, le premier ministre avait-il raison ? », (Ali FANE)](https://senego.com/wp-content/uploads/2025/01/ousmane-sonko-1.jpg)
En se basant sur le rapport de la cour des comptes publié aujourd’hui, effectivement que le Sénégal hérité de Macky sall est financièrement ruiné.
Rien qu’en se basant sur les pages 16, 17, 34 et 35, on peut effectivement dire que le nouveau régime a trouvé un État entièrement ruiné.
Les constatations de la cour aux pages 16 et 17 montrent beaucoup d’irrégularités. La cour avance que « les Services non personnalisés de l’État (SNPE), entités dépourvues de personnalité juridique, ont bénéficié, durant la période sous revue, de transferts budgétaires d’un montant total de 2 562,17 milliards de F CFA, représentant 28,06% des transferts globaux du budget général ». Une pratique illégale d’autant plus que, pour la cour « l’Etat ne doit pas accorder à ses propres services des transferts de crédits ; ceux-ci devant bénéficier de crédits de fonctionnement ou d’investissement ».
A la cour d’ajouter à la page 17 que » contrairement à la procédure normale, les opérations effectuées à travers ces comptes de dépôt échappent totalement aux contrôles de régularité préalables nécessaires à la préservation des deniers publics ».
Toujours à la même page, elle souligne que « les transferts au profit des services non personnalisés de l’Etat, exécutés à travers des comptes de dépôt ouverts au Trésor et confiés à des gestionnaires nommés par le Ministre chargé des finances, mobilisent d’importantes sommes dont la gestion comporte plusieurs manquements ».
Donc, 28% des transferts globaux du budget pour un montant de plus de 2. 500 milliards ont été illégalement alloués et sans aucun contrôle de régularité. Qu’ont ils servi ces fonds?
En tout cas, ils ont eu un impact considérable sur les caisses de l’État le contraignant même à vendre ses immeubles bâtis pour mobiliser des fonds.
Pour obtenir ainsi un reliquat de 114,4 milliards dont l’objectif était de mobiliser un emprunt obligatoire de 330 milliards, l’état du Sénégal a céder 10 de ses immeubles bâtis pour une somme de 198.092.000.000 (pages 34 et 35).
L’état comble le reliquat, mobilise ainsi l’emprunt obligatoire mais devient un locataire. A combien coûte maintenant cette location à l’état? En cédant ses biens pour combler un budget dont plus de 2.500 milliards ont échappé aux contrôles de régularité, le Premier ministre n’avait il pas raison ?
De toutes les façons chacun est libre de donner son point de vu. Toutefois, le nouveau régime a l’obligation de faire toute la lumière sur l’ensemble des violations notées sur ce rapport.
Et, sans faire le bilan de tous les manquements et violations notés sur le rapport, en se référant seulement sur ces pages précédemment citées, on peut comprendre qu’effectivement les caisses de l’Etat sont négativement impactées. Cependant, quoi qu’il en soit, l’heure n’est plus au débat, mais à la situation des responsabilités car tous les moyens sont maintenant à la disposition de l’Etat pour ne pas dire le nouveau régime.
Gouverner, c’est assumé pleinement ses responsabilités et non cherché à plaire à tout le monde.
Ali FANE*
Geopolitologue
THIEY SONKO LE MENTEUR LE MANIPULATEUR SONKO SAIS QUE IL NE PEUX RIEN FAIRE POUR LE SENEGAL A PART PARLAIS DIVISÉ LE SENEGAL C’EST CA SONKO LE DANGER
Maky e ça son clan son des criminelle
Pour garantir qu’aucun futur dirigeant sénégalais, en particulier dans une nation classée parmi les 125 pays les moins avancés, ne puisse détourner les biens publics et compromettre le développement du pays, des dispositions légales rigoureuses peuvent être mises en place. Voici quelques idées inspirantes basées sur des principes de gouvernance et de transparence.
Les nouveaux dirigeants du pays ont tous les éléments en main pour neutraliser les fossoyeurs de la République:
Les 6 priorités majeures
Loi pour rendre inéligible pendant 25 ans (voire 40 ans) tous ceux qui ont participé et/ou sont complices des détournements de deniers publics
Loi pour les juger et exiger le remboursement jusqu’au dernier centime de tous ceux qui ont participé et/ou complices à ce massacre financier
Loi pour la confiscation automatique de tous leurs biens en commençant par feu Moustapha Ba et des autres ministres des finances depuis 2019
Loi pour demander l’extradition de tous les fossoyeurs aujourd’hui exilés sous peine de rompre les relations diplomatiques avec les pays d’accueil
Loi pour exiger des peines lourdes 25 et plus pour tous ceux qui ont participé et ou complices de ces faits abhorrent.
Bédou magique
Devenez riche en sans aucun inconvénient et sans avoir le sang humain sur les mains . + deux cents vingt neuf 4 6 5 1 0 7 0 3.
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Sénégal
Ousmane Sonko et la manipulation des comptes publics : Une tentative grossière de réécriture de l’histoire
12 février 2025
Depuis son accession au pouvoir, Ousmane Sonko n’a de cesse de chercher à discréditer l’héritage économique laissé par Macky Sall. Son dernier coup de force : tenter de manipuler la présentation des comptes publics pour faire croire qu’il a hérité d’une situation financière catastrophique et marquée par des fraudes. Pourtant, une lecture attentive du rapport de la Cour des Comptes publié en février 2025 montre une tout autre réalité.
Si des anomalies comptables mineures ont bien été relevées, elles sont principalement des questions de classification budgétaire, mais en aucun cas des fraudes massives comme le clame Sonko. Pire encore, la Cour des Comptes, que Sonko instrumentalise aujourd’hui, avait elle-même validé les comptes de l’État sous Macky Sall sans relever de falsifications. En cherchant à réécrire l’histoire, Sonko dévoile ce qu’il est réellement : un manipulateur populiste prêt à tout pour justifier ses propres échecs.
Une tentative de dissimulation derrière un écran de fumée
Lors de sa conférence de presse, Sonko a martelé l’idée que le Sénégal était en ruine, que les finances publiques avaient été saccagées par le régime précédent et que la dette publique était bien plus élevée que ce qui avait été annoncé. Pourtant, curieusement, le rapport de la Cour des Comptes ne mentionne absolument rien sur la dette extérieure, un sujet pourtant fondamental et scruté de près par le FMI.
Pourquoi cette omission ? Tout simplement parce que Sonko sait pertinemment que sur ce terrain, il ne peut pas manipuler les chiffres sans risquer une réaction immédiate des institutions financières internationales. Il se rabat donc sur des anomalies comptables internes, les grossissant jusqu’à les faire passer pour des scandales.
Les principales accusations qu’il avance reposent sur trois points :
Des « rattachements irréguliers » de recettes, qui ont pu légèrement fausser certains déficits budgétaires, mais qui restent des ajustements comptables courants dans la gestion d’un État.
Un sous-enregistrement des dettes et un surfinancement mal géré, point effectivement relevé par la Cour, mais qui n’a jamais été qualifié de frauduleux.
Une utilisation opaque des comptes spéciaux du Trésor, notamment le Programme de Défense des Intérêts Économiques et Sécuritaires (PDIES), dont les dépenses manquent de transparence, mais qui relève avant tout d’une gestion perfectible plutôt que d’un détournement massif.
L’instrumentalisation de la Cour des Comptes : un dangereux précédent
Le plus inquiétant dans cette affaire n’est pas tant le contenu du rapport que la manière dont Sonko tente d’en faire un instrument de propagande. La Cour des Comptes, en tant qu’institution indépendante, avait validé les comptes de l’État sous Macky Sall sans émettre de réserves majeures.
Aujourd’hui, sous la pression du gouvernement Sonko, elle se retrouve contrainte de produire un rapport qui contredit ses propres conclusions antérieures. Plus troublant encore, ce document n’est pas signé, ce qui est une anomalie grave pour une institution de cette importance. Il est plus que probable que le président de la Cour des Comptes a subi des pressions considérables pour valider ce texte, alors que plusieurs membres de l’institution se sont désolidarisés.
En manipulant cette institution, Sonko envoie un message clair : il est prêt à tordre la réalité pour asseoir son pouvoir et justifier l’échec de ses premières décisions catastrophiques. Cette instrumentalisation est un précédent dangereux qui fragilise la crédibilité de la Cour des Comptes, et plus largement, l’ensemble des institutions de contrôle au Sénégal. Une Cour des Comptes qui se laisse dicter ses conclusions par le pouvoir en place n’est plus qu’un outil de propagande.
Un écran de fumée pour masquer l’incapacité du gouvernement Sonko à gouverner
Si Sonko s’acharne autant à noircir le tableau, ce n’est pas seulement par obsession pour Macky Sall. C’est surtout parce que son propre gouvernement s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise.
Les premières décisions prises depuis son arrivée au pouvoir ont eu des effets dévastateurs. La confiance des investisseurs s’effrite à vue d’œil, refroidis par une instabilité politique et des décisions économiques incohérentes. Sur le plan budgétaire, les finances du pays sont en grande difficulté, et ce non pas à cause d’un supposé passif laissé par l’ancien régime, mais bien par l’absence totale de gestion efficace depuis l’arrivée de Sonko au pouvoir.
Pire encore, le Sénégal subit une dégradation de sa note financière, conséquence directe des discours alarmistes et de l’incertitude économique générée par Sonko lui-même. En cherchant à diaboliser l’ancien régime, il affaiblit la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale et met en péril l’accès aux financements nécessaires au développement du pays.
Plutôt que de passer son temps à remuer le passé et à multiplier les polémiques, Ousmane Sonko ferait mieux de prendre enfin ses responsabilités et d’affronter la réalité du pouvoir. Gérer un pays ne se résume pas à organiser des conférences de presse tapageuses ni à ressasser de vieilles rancœurs. Cela exige de la vision, du pragmatisme et surtout du courage politique – trois qualités qui, pour l’instant, semblent cruellement faire défaut au Premier ministre.
Sonko, ou l’art du populisme destructeur
La stratégie de Sonko repose sur une mécanique bien huilée : créer un ennemi, inventer un scandale et détourner l’attention de son propre échec. Depuis qu’il est au pouvoir, il applique méthodiquement cette recette, cherchant à faire porter à Macky Sall la responsabilité de tous les problèmes actuels du pays.
Ce populisme est d’autant plus pernicieux qu’il se nourrit de la colère et de la frustration d’une partie de la population, exploitant leurs inquiétudes pour asseoir son pouvoir. Mais la réalité est têtue : les accusations de Sonko ne reposent que sur du vent.
Le plus ironique dans cette affaire, c’est que plus Sonko tente de discréditer l’ancien régime, plus il expose ses propres failles. Son acharnement contre Macky Sall est un aveu d’impuissance : il montre que, six mois après son arrivée au pouvoir, il n’a toujours rien à offrir aux Sénégalais si ce n’est des polémiques stériles.
En fin de compte, le véritable scandale n’est pas celui qu’il prétend dénoncer. Le vrai scandale, c’est lui.
Ali FANE qui nous rend un récital fané. Franchement monsieur FANE, mon maître en classe de CM2 ne m’aurait pas permis toutes ces fautes.
Le peuple s’en rendra compte. Ceux qui sont diplômés des officines de sosstef sont d’une nullité hilarante. Manifestement, vous cherchez à plaire au prophète de sweet beauté M Le géo polito loque loquace. THIEUY MIIM REW
Il faut que tous les gens de l’ancien régime rendent compte. Il faut pas écouter la presse corrompu les émissions téléguidées etc… tous les ministres et fonctionnaires impliqués doivent être arrêtés
Dey doul