El Hadj Diouf : « Je ne vois pas pourquoi je devrais être jaloux de Mané… »

Le Footballeur africain de l’année est décerné à Sadio Mané par la Confédération africaine de football (CAF). El Hadj Diouf, double Ballon d’or africain en 2001 et 2002, répond aux Sénégalais qui le taxent de « jaloux » envers son compatriote.

Sadio, l’Élu !

Écarté du podium du Ballon d’Or France Football, Sadio Mané (27 ans) a obtenu un joli lot de consolation en obtenant le titre très convoité de meilleur joueur africain de l’année 2019 ce mardi soir, à Hurghada, en Égypte, au bord de la Mer Rouge lors de la cérémonie des CAF Awards 2019. Un titre enfin obtenu après quatre échecs consécutifs.

Alors forcément, après le sacre de l’attaquant de Liverpool, le premier ballon d’or sénégalais, El Hadj Diouf était forcément ravi et ému. « Je suis fier d’avoir donné le goût du travail à mes successeurs comme Sadio Mané qui se sont dits qu’on peut partir de nulle part et qu’à force de travail, on peut atteindre les sommets », a indiqué l’ancien joueur de Liverpool dans un entretien avec Dakaractu. Invité à réagir sur la mauvaise étiquette de « jaloux » qui lui est collée, l’ancien numéro 11 des Lions a tenu à recadrer les Sénégalais.

« Je n’ai rien à jalouser à personne »

« Je n’ai même ce temps de jalouser qui que ce soit, ni regarder ce qui s’est passé derrière moi. J’ai fait tout ce que je devais réaliser dans ma carrière professionnelle. Je n’ai rien à regretter. Ce que je sais en ce moment et j’en suis d’ailleurs, c’est épauler mon jeune frère Sadio Mané et les autres jeunes joueurs qui vont venir – afin qu’ils puissent devenir les meilleurs du monde. C’est ça mon ambition en ce moment », a expliqué l’ancien capitaine des Lions.

L’ancien de Liverpool qui était en Egypte pour la cérémonie des CAF Awards ce mardi à Hurghada, au Caire, la capitale égyptienne, de rajouter : « Il y a beaucoup de pays en Afrique qui souhaitaient que je vienne travailler pour eux. Donc, si j’étais jaloux, j’allais accepter cette offre, mais c’est le Sénégal que j’aime. En plus, quelqu’un qui est façonné par Dieu et Cheikh Ahmadou Bamba, n’a rien à jalouser à personne. Si le Sénégal veut aller de l’avant dans tous les sens, nous devons cesser ces considérations infondées qui ne nous mènent à rien ».