Egalité citoyenne : Guy Sagna et la jurisprudence apériste au Palais…

Guy Marius Sagna, Dr Babacar Diop et sept autres activistes arrêtés, le 29 novembre, pour manifestation devant les grilles du Palais présidentiel, en dénonciation de la hausse du prix de l’électricité, ont écopé les cris d’orfraie de membres de la majorité outrés, disent-ils, de la gravité des actes posés. Totalement oublieux du même acte posé par d’autres jeunes qui, non contents de l’éviction de leur leader de frère du président Sall, avaient colporté leur ire de Guédiawaye jusqu’au parvis de ce même palais. Ceci fera-t-il jurisprudence ?

Les chefs d’inculpation évoqués

Poursuivis pour infraction à l’ordre public, attroupement, participation à une manifestation non autorisée et rébellion et violence contre un agent dans l’exercice de ses fonctions (Guy Marius Sagna), ces activistes nous plongent dans un questionnement qui risque de hanter la conviction des juges au moment de dire le droit. Et pour cause, visez la suite…..

La jurisprudence apériste jugera les juges….

Deux faits antérieurs sans précédent vont certainement, lors de leur procès, faire agiter le spectre de l’impunité. Surtout à l’encontre du premier qui renvoie, en avril 2017, à la non-répression de militants de Aliou Sall, opposés à la décision de Macky Sall de retirer son frère et édile de Guédiawaye des investitures aux Législatives de la même année, ont crié leur courroux au sein même du palais.
Et outre, en juin 2018, les gendarmes et les jeunes (300) de Macky Sall qui tentaient d’escalader les grilles du Palais, se sont frottés. Et trois (3) jeunes avaient pu être arrêtés et condamnés à 15 jours de prison.

Ainsi, si on a eu la main clémente contre des citoyens opposés à une décision politique voire politicienne, l’aura-t-on lourde contre des citoyens opposés à une mesure dénoncée par l’ensemble des populations, dont les poches déjà trouées par la conjoncture, seront brûlées au feu des factures de la Senelec qui passent du simple au triple ? Citoyenne Question !!!!

Le juge et son intime conviction

Au moment où la majorité réclame une peine sévère, sauf la Ld, en la personne de Moussa Sarr, qui milite pour un verdict d’apaisement, la défense ne ratera certainement pas cette jurisprudence.
Restera après aux juges, dans leur intime conviction, de dire le droit. Dans leur panier à idées, outre ces deux événements attribués aux militants de l’Apr, ils apprécieront le droit de manifester, un acquis constitutionnel, le respect des libertés démocratiques, les failles de sécurité de l’Etat, l’arrêté Ousmane Ngom, n’étant plus juridiquement valable, selon Me Assane Dioma Ndiaye.

3 COMMENTAIRES
  • mans ba

    slt

  • mans ba

    saure etait dans certains pays c est un homme mort ya pas de securite

  • Bedose ndiaye

    Regardez ce garde rouge qui se comporte comme un clown. Il perd son chapeau et qui quitte sa garde. Il commet beaucoup de faute

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