Le Ministre Secrétaire général du Gouvernement, Boubacar Camara, a présidé ce vendredi 3 octobre 2025, au nom du Premier ministre Ousmane Sonko, un Conseil interministériel consacré à la préparation de la rentrée scolaire 2025-2026. À l’issue des travaux, 32 mesures ont été arrêtées pour garantir une rentrée apaisée et une meilleure gouvernance du système éducatif.
Bilan de la rentrée 2024-2025
Sur les 30 directives issues du précédent Conseil, 25 ont été entièrement exécutées, soit un taux de réalisation de 83,34 %. Les cinq restantes concernent la finalisation des chantiers dans les campus universitaires, le transfert des budgets de fonctionnement des écoles, le port obligatoire de l’uniforme scolaire, l’adoption de la loi sur le statut des Daara et le renforcement du parc automobile de Dakar Dem Dikk. Le Premier ministre a instruit les ministres concernés d’achever la mise en œuvre de ces mesures dans les plus brefs délais.
Cadre de vie et de la sécurité scolaire
Pour assurer un démarrage effectif des cours, le Gouvernement met l’accent sur la réhabilitation des établissements, la libération des écoles occupées pendant l’hivernage et l’accès à l’eau, à l’électricité et aux latrines. Les ministères concernés devront aussi veiller à la sécurisation des abords des écoles, à la fluidité de la circulation aux heures de pointe et à l’application stricte de l’interdiction du téléphone portable en milieu scolaire.
Recrutement et renforcement des ressources humaines
Plusieurs opérations de recrutement sont prévues pour renforcer l’encadrement des élèves et étudiants. Il s’agit de la finalisation du recrutement de 500 enseignants-chercheurs dans les universités, de 200 vacataires dans la formation professionnelle, et de la bonne organisation du concours de recrutement des élèves-maîtres 2025. Ces mesures visent à réduire les déficits d’enseignants et à garantir la qualité de l’encadrement.
Transformation numérique et des infrastructures
Le Gouvernement entend accélérer la Stratégie du numérique pour l’éducation 2025-2029. Elle inclut la formation de 105 000 enseignants au numérique et à l’intelligence artificielle, la distribution de 5 000 ordinateurs portables aux élèves scientifiques, et le déploiement de la plateforme Planète 3. Parallèlement, des projets d’infrastructures seront lancés, notamment la construction des LYNAQE dans six régions, le programme des écoles de Touba et le Plan Diomaye pour la Casamance. Un fonds national pour l’éducation sera créé pour financer la construction et la maintenance des établissements.
Réformes pédagogiques et inclusion éducative
Le Gouvernement prévoit la suppression de l’entrée en sixième dès 2025-2026, la création d’un Concours national de Mathématiques, Sciences et Techniques, et la mise en œuvre du Projet d’Amélioration des Mathématiques à l’Élémentaire et au moyen général. D’autres mesures concernent la régularisation des élèves sans acte de naissance avant fin 2025, l’adoption d’une loi sur l’alimentation scolaire et la ratification du Traité de Marrakech pour l’inclusion des élèves déficients visuels.
Dialogue social, gouvernance et ouverture internationale
Les autorités entendent renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux, régulariser la situation des décisionnaires, accélérer la délivrance des arrêtés d’admission aux examens professionnels et revoir la fiscalité sur les rappels des enseignants. Le Gouvernement prévoit aussi l’organisation d’un Symposium de l’enseignement privé, la création d’un Institut national pour la qualité scolaire et la révision du statut des écoles sénégalaises à l’étranger. Ces réformes visent à moderniser la gouvernance éducative et à consolider la coopération internationale.
En somme, 32 mesures traduisent la volonté du Gouvernement d’assurer une rentrée scolaire stable, inclusive et tournée vers la qualité et l’innovation.
Merci, monsieur le Premier ministre pour ces mesures salutaires dont la mise en œuvre permettra de renforcer le système éducatif dans tous les domaines.
Cependant, il faut veiller à la création d’écoles en milieu rural sur des bases plus convaincantes que l’existence d’une population d’enfants en âge detre scolarisés (50) pour le village requérant, ce qui ne donne pas l’opportunité de créer l’infrastructure à temps, ce qui a conduit à la prolifération des abris provisoires constatés dans les zones les plus éloignées ( régions de Kedougou, Kolda. Sedhiou, Tambacounda, etc.).
Les maires de commune doivent travailler en étroite collaboration avec les inspections d’académie pour identifier tous les villages et voir avec le ministère des infrastructures les possibilités de planifier la construction des écoles qui de mon point de vue,dout précéder le démarrage des cours.
J’espère que c’est lui même qui payera pour les Uniformes s’il exige les parents sont fatigué ils pensent plustot la dépense quotidienne
Je soutiens le Gouvernement pour plusieurs raisons mais je ne suis pas d’accord qu’un conseil interministériel soit présidé par mr Camara vu l’importance des questions à traiter.
Ce serait beaucoup crédible si c’était le PM Ousmane Sonko.
Ibra Diouf Niokhobaye
Ancien député à la CEDEAO et à l’Union Africaine.
Sg/Ades et Cdts.
Ancien conseiller de Me Wade en Éducation.
Fenni kesset,
Qui dafa rekk con
Qu’ Allah te protege et te bénisse PROS. LE GARDIEN DE LA REVOLUTION
Bougnou sonale djokholenn, khalissou CAISSE NOIRE, BI, FMI dakhe nalainn thia khathie, na modou modou You wayadiyi yonailenn Senn yalewann Yi ta bayi Senn ndiabote yi du n’importe quoi. Passer, sosstef nous a trahi.