Ecole Sénégalaise: les abris provisoires, les sénégalais prennent leur mal en patience…

Ils sont plus 6.000, selon un responsable du ministère de l’Education nationale. Les abris provisoires le comble du décors de « l’école sénégalaise ». Certaines populations prennent leur mal en patience, même si le directeur des Constructions et des Equipements scolaires du ministère de l’éducation national, Daouda Ndiaye, annonçait, lors de l’inauguration d’une école primaire, un projet de 73 milliards de F Cfa, à l’horizon 2019 afin d’éradiquer ce fléau.

Trois mois plu tard, « on est toujours en phase de réévaluation« , selon L’Obs. A l’origine, ces abris provisoires sont utilisés comme solution d’urgence. Tente, huttes, enclos sont installés à la place de salles de classe qui accueillent des milliers d’élèves en difficultés. Prenant le cas de la Casamance, les élèves sont obligés d’arrêter les cours avant tout le monde et de reprendre bien après l’ouverture des classes. Et ce, à cause des pluies.

Et comme le soulignent certains enseignants de Médina Wandifa, région de Sedhiou, Médina Yoro Foula, et certains élèves de ces localités, il est très difficile d’étudier dans ces conditions. Les élèves ont du mal à se concentrer parce que rien ne les échappent, autour d’eux. Ils voient et entendent ce qui se passe dehors.

Et parmi ces régions où on trouve plus d’abris provisoires, on peut noter: Ziguinchor, avec 567 abris; Kolda dont 27% d’abris dans l’élémentaire et 50% dans le moyen secondaire; Tambacouda, 441 abris provisoires sur toute l’étendue du territoire régional; Louga, 141 pour l’élémentaire et 121 pour le moyen secondaire; Kaffrine, 137 classes en paille dénombrées et Thiès avec 530 sur 10 175 salles de classes. Un scandale, selon certain qui pensent qu’il faut, le plus rapidement possible, remédier à ce fléau.

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