Droit de Grève vs. Ordre public : Le Grand duel de la Rentrée judiciaire 2025

Droit de Grève vs. Ordre public : Le Grand duel de la Rentrée judiciaire 2025

aujourd’hui jeudi 16 janvier 2025, la Cour suprême sera le théâtre de la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, présidée pour la première fois par le Président Bassirou Diomaye Faye. Cet événement, moment clé de l’année judiciaire, se déroulera sous le thème évocateur : « Droit de grève et préservation de l’ordre public ».

Un équilibre délicat entre deux principes fondamentaux

Le choix de ce thème reflète un enjeu majeur des démocraties modernes. Le droit de grève, reconnu comme un droit fondamental pour les travailleurs, constitue un outil essentiel pour défendre leurs revendications économiques et sociales. Cependant, son exercice peut entrer en conflit avec la nécessité de préserver l’ordre public, notamment lorsque les perturbations qu’il engendre touchent des secteurs sensibles tels que la santé, l’éducation, ou encore la sécurité publique.

La réflexion autour de ce thème vise à explorer les mécanismes juridiques et institutionnels permettant de concilier ces deux impératifs. Comment garantir l’effectivité du droit de grève tout en évitant que son exercice ne compromette la stabilité et le fonctionnement normal de la société ?

Un contexte national et international

Au Sénégal, des mouvements de grève récurrents dans divers secteurs, notamment celui de la justice et de l’éducation, ont souvent mis en lumière les tensions entre revendications sociales et impératifs de continuité du service public. À l’échelle internationale, la jurisprudence des organes judiciaires, tels que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, a également contribué à clarifier les limites du droit de grève dans le respect des droits collectifs et de l’ordre public.

Un espace de dialogue et d’analyse

Cette rentrée judiciaire offre une tribune pour les acteurs de la justice, les universitaires et les représentants des travailleurs, afin d’échanger sur les meilleures pratiques et solutions équilibrées. Il s’agit de réfléchir sur des thématiques connexes telles que :

  • Les restrictions légitimes du droit de grève dans certains secteurs stratégiques.
  • Les mécanismes alternatifs de règlement des différends, tels que la médiation et l’arbitrage.
  • La responsabilisation des syndicats et des employeurs dans la prévention des abus.

Les attentes autour de la présidence de Bassirou Diomaye Faye

En tant que président du Conseil supérieur de la Magistrature, Bassirou Diomaye Faye est attendu pour imprimer une dynamique novatrice et inclusive au sein de l’appareil judiciaire. Ce thème symbolique met en lumière sa volonté de poser les bases d’une justice au service de l’équité, mais aussi de la stabilité sociale et économique.

La cérémonie de rentrée judiciaire 2025 s’annonce donc comme une occasion de repenser le rôle du droit dans la gestion des conflits sociaux, en mettant en avant une approche équilibrée entre libertés fondamentales et protection de l’intérêt général.

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