Le Coronavirus est une crise sanitaire grave. Un malus absolu. Un malheur qui tombe sur l’humanité et dont on ne peut pas se réjouir,estime Abdourahmane Diouf, directeur général exécutif du Club des investisseurs Sénégalais (CIS).
Opportunité…
Selon Abdourahmane Diouf, il serait dès lors indécent de l’entrevoir en termes d’opportunités. Mais sa dimension mondiale assortie à des réalités locales palpables peut être le prétexte à une réflexion stratégique qui, à défaut d’appliquer des solutions immédiates, nous prépare à l’anticipation de solutions structurelles avant-gardistes.
Dispositions…
« Il faut se remettre dans l’ambiance de la crise économique mondiale de 2008. Nos pays africains qui se ravitaillaient en riz en Asie restaient dans de bonnes dispositions financières d’acheter alors que le fournisseur habituel préférait renflouer ses stocks pour prévenir une longue crise qui l’obligerait à puiser dans ses réserves », déclare M. Diouf.
Marchandise…
D’après lui, nous nous sommes retrouvés avec de l’argent entre les mains sans accès à la marchandise. Parce que nous avions misé sur la sécurité plutôt que la souveraineté alimentaire. C’est une crise qui devait être le prétexte à une réflexion stratégique sur nos habitudes alimentaires, sur notre politique agricole et notre stratégie commerciale.