« Diissoo Ngir Tabax Euleuk » : Rencontre entre le ministère de la Microfinance, Dr Alioune Dione et la société civile…

« Diissoo Ngir Tabax Euleuk » : Rencontre entre le ministère de la Microfinance, Dr Alioune Dione et la société civile…

Le Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire a initié des rencontres sectorielles avec les différents acteurs, dédiées aux enjeux de l’Économie Sociale et Solidaire. Ce mardi, dans le cadre d’un dialogue avec la société civile, dénommé « Diissoo Ngir Tabax Euleuk » et organisé par son ministère, Dr Alioune Dione a appelé à la « synergie d’action et au bon usage des instruments mis à disposition pour créer un environnement favorable pour le secteur ».

« Ce dialogue sectoriel avec notre département est une grande première et revêt une importance capitale pour le Ministère, qui promeut une inclusion et une implication de toutes les parties prenantes du secteur de l’ESS, a-t-il d’emblée fait savoir.

Dr Alioune Dione s’est adressé aux acteurs de la société civile et aux membres de la plateforme des acteurs non-étatiques, en soulignant que « vos actions et contributions sont vivement appréciées par notre département, qui est ouvert à recevoir des idées, des suggestions et d’autres recommandations pour assainir davantage le secteur de l’Économie Sociale et Solidaire ».

Le ministre leur a également fait savoir que la dimension du « Jub Jubal Jubanti » a inspiré son ministère à se lancer dans le slogan « Li nieup book, nieup diot si », c’est-à-dire « assurer un accès équitable de tous les Sénégalais aux appuis techniques et financiers de l’État ». Ce qui nécessite, selon lui, « au préalable un Disso avec tous les acteurs concernés pour une satisfaction des attentes de la population et une rationalisation des ressources publiques ».

À l’en croire, l’ESS est abordée dans le projet comme un vecteur d’un Sénégal prospère, avec le plein emploi productif, un travail décent pour tous, et une réduction de la pauvreté sous toutes ses formes. Elle constitue donc une alternative crédible contre le chômage des jeunes et pour un développement inclusif capable de lutter contre la pauvreté, l’exclusion et la vulnérabilité.

Selon le ministre, cela devra passer par la synergie d’action et le bon usage des instruments mis à disposition pour créer un environnement favorable pour le secteur. « La loi relative à l’ESS et son décret d’application, les instruments comme le FAESS, le FONAMIF, le PROMISE, le FIMF, la PLASEPRI, ainsi que les projets et programmes, sont autant d’opportunités à saisir par les organisations de l’économie sociale et solidaire encadrées par les acteurs non-étatiques », a-t-il soutenu.

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