Dans un entretien publié mercredi dans L’Observateur, Mamadou Diop Decroix, secrétaire général d’AJ/PADS, a affirmé que des forces cachées cherchent à déstabiliser les confréries musulmanes du Sénégal en utilisant des attaques violentes, notamment sur les réseaux sociaux, pour discréditer les figures religieuses les plus influentes.
Diop Decroix soutient que ces attaques systématiques et systémiques ne sont pas le fruit du hasard et sont menées par des personnes identifiées qui portent un projet d’élimination des confréries et de l’ensemble des fondamentaux qui ont marqué et marquent encore l’originalité, la richesse et la stabilité relative du pays.
Decroix a également analysé les heurts survenus à Mbacké lors de la visite de Ousmane Sonko à Touba, en soulignant que les jeunes impliqués ne sont pas dans la logique des forces anti-confrériques et sont éloignés des questions qu’il soulève. Cependant, il considère que les heurts constituent une aubaine pour ces forces souterraines.
Le leader d’AJ explique que ces forces anti-confrériques ont travaillé sans rencontrer de digues de protection du socle sociétal, profitant de la négligence et de la passivité de la population. Il estime qu’ils ont développé un prosélytisme anti-confrérique sur une période relativement longue et que les résultats de ces actions sont désormais perceptibles.
Les insulteurs
«Des personnes sont clairement identifiées, insultant les autorités religieuses, travaillant méthodiquement à les décrédibiliser et à les disqualifier. Ces personnes n’agissent pas seules. Elles portent un projet d’élimination des confréries et de l’ensemble des fondamentaux qui ont marqué et marquent encore l’originalité, la richesse et la stabilité relative de notre pays», a déclaré Decroix.
Aucune preuve pour l’instant !
Cependant, il est important de noter que dans cet entretien, Decroix n’a pas donné de preuve ni cité de personne morale dans ses accusations. Il serait donc judicieux pour lui de préciser et de donner des pistes concrètes pour étayer ses affirmations, afin d’éviter d’être considéré parmi les complotistes qui pensent qu’il existe des forces obscures cachées quelque part dans le monde.