Depuis 1987 Israël a tué près de 1500 enfants palestiniens

Pendant la première Intifada, débutée en septembre 1987, la population civile palestinienne a livré une bataille intense, uniquement par le jet de pierres, contre l’armée sioniste.

Cette Intifada, bien qu’elle prît fin en 1993, a maintenu certains niveaux de conflit jusqu’en 2000, ce qui engendra plus de 1559 morts palestiniens, dont 304 étaient mineurs, selon les chiffres donnés par l’Organisation Non Gouvernementale israélienne B’Tselem.

Côté israélien, il y eut un peu plus de 400 morts, 18 d’entre eux étaient mineurs.

Une grande partie des pertes israéliennes appartenaient aux forces armées, tandis qu’un faible pourcentage correspondait aux colons juifs également considérés comme une force belligérante.

L’Intifada se déroula intégralement dans le territoire palestinien occupé par Israël.

Pendant la seconde Intifada (de 2000 à 2004), 3196 Palestiniens trouvèrent la mort, dont 620 enfants, selon les chiffres fournis par B’Tselem et confirmés par l’ONU.
Dans la même période, Israël connut 946 pertes humaines, dont 112 mineurs.

Après la fin de la seconde Intifada, de 2005 à 2008, même si on ne parlait pas d’une guerre déclarée, Israël maintint l’état d’occupation et de siège des territoires occupés. On enregistra alors un total de 1290 morts palestiniens, contre 86 côté israélien.

PALESTINIAN-ISRAEL-CONFLICT-GAZA

Parmi ces 1290 palestiniens décédés, 222 étaient des enfants, alors que parmi les 86 citoyens israéliens qui ont perdu la vie, 8 étaient mineurs.

Concernant le nombre de blessés qu’ont laissés derrière elles les troupes de l’armée israélienne depuis 1987, Farid Suwwan, ambassadeur de la Palestine en Argentine, remarqua que l’occupation sioniste a causé plus de 50 000 blessés palestiniens.

Les chiffres précédents ne tiennent pas compte de l’opération militaire actuelle « Plomb fondu », pendant laquelle plus de 6000 palestiniens ont été blessés et plus de 1100 personnes ont trouvé la mort, dont 700 correspondent à des civils et plus de 400 sont des enfants.

L’opération « plomb durci », débutée le 27 décembre 2008 contre la bande de Gaza, fut initiée avec le prétexte de répondre aux attaques de tirs de rockets de Gaza dans le sud d’Israël.

Depuis cette date, Israël a perdu 13 vies humaines, dont 3 sont des civils et 10 des soldats, dont 4 moururent à cause de « leur propre camp ».

Les chiffres de l’opération Plomb fondu montrent que la population palestinienne n’a eu ni l’opportunité ni la capacité de se défendre face à l’attaque disproportionnée d’Israël.

Les médias internationaux sont sujets à l’information que veut bien donner l’Etat d’Israël. Gaza est un territoire totalement bloqué et l’on sait peu de choses de ce qui s’y passe.

Mis à part le nombre de morts et de blessés, le monde ne sait rien du nombre de détenus palestiniens, l’opinion publique ne sait pas combien de maisons ont été détruites ni combien de commerces de services de première nécessité (qui se partagent le peu de services qui restent) ont été dévastés.

Le massacre que commet l’armée israélienne, avec l’aval des Etats-Unis, à l’encontre de la population de Gaza, a été d’une sauvagerie et d’une disproportion historiques.
Le Président de la 61 ème assemblée générale de l’ONU, le prêtre nicaraguayen Miguel d’Escoto, remarqua récemment l’ironie du sort qui fait qu’Israël, unique Etat créé par l’ONU, viole les résolutions émanant du système international prétextant un droit à l’auto défense.

Israël est née tachée en 1948, avec des territoires occupés et des projets d’expansion qui ne prennent pas en compte les droits fondamentaux humains du peuple palestinien, propriétaire historique de la terre occupée aujourd’hui par l’Etat hébreu.

Agencia Bolivariana de Noticias – Venezuela

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