Cyril Ramaphosa, président sud-africain, soutient la Palestine avec une écharpe et un discours (Vidéo)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est exprimé ce samedi en faveur de la Palestine, alors que la tension monte entre Israël et le Hamas. Écharpe autour du cou et entouré de ses partisans du parti ANC, le dirigeant a exprimé sa solidarité envers le peuple palestinien face à la situation actuelle.

C’est lors d’un rassemblement qu’il tenu ces propos sans équivoque en faveur de la Palestine : « Comme vous pouvez le voir, il s’agit du comité exécutif national. Nous tous, debout ici, promettons notre solidarité envers le peuple palestinien. Nous sommes ici parce que nous sommes profondément préoccupés par les atrocités qui se déroulent au Moyen-Orient ».

Bien qu’il ait clairement montré son soutien à la Palestine, Ramaphosa n’a pas ignoré la souffrance de l’autre côté. Il a commenté : « Nous avons présenté nos condoléances au peuple d’Israël tout en transmettant nos condoléances au peuple de Palestine. Et en tant que congrès national africain, nous avons également promis notre solidarité avec eux [la Palestine] et nous avons toujours insisté sur le fait que la seule solution au Moyen-Orient, en particulier entre Israël et la Palestine, est une solution à deux États. »

Il est à noter que le président sud-africain n’est pas le seul à exprimer sa préoccupation concernant la situation au Moyen-Orient, mais il est l’un des rares chefs d’État, que ce soit en Afrique ou au niveau mondial, à avoir manifesté un soutien aussi marqué à la Palestine dans ce conflit.

Face à la détérioration de la situation, Ramaphosa a appelé à l’action humanitaire, soulignant : « Nous avons demandé que les couloirs humanitaires soient ouverts afin que la nourriture, l’eau et l’électricité puissent être mises à la disposition de la population de Gaza. »

Le président a également mis en garde contre l’escalade du conflit au-delà des frontières d’Israël et de la Palestine, exprimant ses craintes que cela puisse « entraîner l’ensemble du Moyen-Orient dans un conflit que le monde mérite le moins à l’heure actuelle ». Une préoccupation qui résonne avec l’inquiétude croissante de la communauté internationale face à la situation actuelle.