L’élection « controversée » de Papa Fata Faye à la tête de la Fédération nationale de cyclisme (FSC) en lieu et place du président sortant Michel Thioub lors de l’AG du 15 janvier 2022, avait fini ses coups de pédale en justice avec au passage la suspension du Sénégal par l’instance mondiale (UCI).
Mais le congrès non électif de la Confédération africaine de cyclisme (CAC) au Kenya, aurait été l’occasion de rétablir le vélo sénégalais dans ses droits. Entre la FSC et ses supérieures internationales à savoir la CAC et l’UCI, on semble parler de nouveau le même langage.
Mieux, elles sont même alignées dans le même peloton et dans les mêmes échappées. Et le Congrès de la Confédération africaine de ces 72 dernières heures nous renforce dans cette idée. Pour preuve, l’homme fort du vélo sénégalais Papa Fata Faye a eu des séances avec le patron de l’instance africaine Dr. Mohamed Wagih Azzam. Tout comme un tête-à-tête avec le guide de la structure mondiale de vélo, le Français David Lappartient.
Papa Fata Faye relate les travaux de Nairobi et le début de lubrification entre le Sénégal et les instances continentale et mondiale après une période désamour. Ce congrès de la Confédération africaine est le premier que la nouvelle équipe fédérale assiste depuis son intronisation remontant à janvier 2022. Il y a eu l’approbation du PV précédent c’est-à-dire du Congrès tenu le 14 mars 2021 au Caire, en Égypte. Après, il y a eu la situation des fédérations nationales.
Notre Fédération était suspendue suite aux difficultés que l’on avait avec le président sortant. C’est le moment où le Sénégal a de nouveau été accepté à la CAC et à l’UCI. C’était fait depuis le 3 février passé, mais c’était l’occasion choisi pour en informer les autres fédérations nationales de cyclisme d’Afrique ».
Et de poursuivre : « On a eu droit au rapport de la CAC portant sur les périodes de 2021 à 2022. Il y a aussi l’approbation des comptes et états financiers portant sur 2021 et 2022. Le rapport du commissaire aux comptes, l’approbation du budget de 2023, des propositions présentées et la clôture du congrès. C’était aussi l’occasion de rencontrer le président de l’UCI en sa qualité d’invité et d’échanger avec lui sur les différents problèmes que rencontrent actuellement le vélo sénégalais.
Rencontrer aussi les autres fédérations et le président de la CAC. Histoire de remettre le Sénégal à la sellette de nos institutions internationales. C’est également un moyen pratiquement de voir s’il y a des postes à occuper au niveau des commissions et j’ai eu des séances de travail avec le président de la CAC pour voir notre meilleure place afin que l’on puisse travailler au niveau de l’institution continentale ».
Plus de 30 fédérations membres ont pris part à ce congrès non électif de la Confédération africaine de cyclisme. Il a été marqué par la participation du président de l’Union cycliste internationale (UCI), David Lappartient, ainsi que du ministre kényan des Sports, Ababu Namwamba