Covid-19 : « Programmer la reprise des cours pour le 2 juin, c’est décréter l’année blanche », Dame Mbodj

Dame Mbodj, secrétaire général du Cusems authentique et coordonnateur du G20, n’est pas emballé par le reprise des cours. D’après lui, programmer la reprise pour le 2 juin prochain, c’est décréter l’année blanche, car elle ne pourra plus être sauvée techniquement et pédagogiquement. La seule formule qui s’impose, c’est d’agir tout de suite et maintenant.

Nombre de mois…

« On a déjà perdu deux mois dus aux grèves et deux autres mois à cause de la pandémie. Si vous y ajoutez un autre mois, l’année est perdue. Il y a aussi le cas des élèves de Terminale qui ne pourront pas passer leurs examens au delà du mois d’août, surtout pour ceux qui doivent voyager », déclare Dame Mbodj sur Le Temoin.

Logique…

M. Mbodj estime que si l’Etat est dans une logique de sauver l’année scolaire, il doit agir vite et dès maintenant, mais il faut comprendre nos Etats. Ils fonctionnent à partir du calendrier que la France leur impose. C’est lorsque le Premier ministre français a annoncé qu’ils vont valider leur année scolaire que le Sénégal a pris la même décision.

Report…

 » Le gouvernement doit décréter l’année blanche, ce qui est écarté puisque la France l’a écarté, ou alors valider l’année, en permettant aux élèves des classes d’examen de reprendre les cours, en leur faisant respecter les gestes barrières, comme la distanciation sociale, le port des masques, le lavage des mains. Pour les autres classes, nous aurons le temps de trouver une formule d’ici à décembre. Donc, nous sommes d’accord pour la reprise, mais nous nous opposons à son report jusqu’au 2 juin », poursuit Dame Mbodj.

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