Les avocats de Ousmane Sonko ont été déçus par le verdict de la CEDEAO sur leur recours portant sur la dissolution de son parti politique. Personne dans le rangs de l’ex parti Pastef ne s’attendait à ce verdict de la CEDEAO pour ce procès en recours. Beaucoup pensait que la CEDEAO « allait dire le droit en faveur de Pastef », et la Cour suprême allait contredire le juge de Ziguinchor.
En effet, la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté leur demande de suspension de la dissolution du parti politique du leader de Pastef, le parti patriote pour le travail et le développement. Cette décision a surpris plus d’un et reste le plus amère des verdict à l’endroit des avocats de Ousmane Sonko si l’on sait que le contraire aller beaucoup changer dans cette affaire qui les oppose à l’Etat du Sénégal.
Cette décision de la Cour de justice de la CEDEAO est une déception pour les avocats de Sonko, car elle va à l’encontre de leur argumentation selon laquelle la dissolution du parti était une atteinte à la liberté d’expression et à la participation politique de leurs clients et volonté manifeste d’empêcher « le leader de l’opposition de prendre part à la prochaine joute électorale présidentielle ».
Les avocats de Sonko avaient pourtant bien plaidé devant la Cour de justice de la CEDEAO que la dissolution de son parti était politique et s’inscrivait dans une stratégie visant à réduire au silence l’opposition. Malheureusement pour le groupe d’avocat de défense du maire de Ziguinchor, la Cour de justice n’a pas été convaincue par leurs arguments et a maintenu la dissolution du parti, considérant que celle-ci était conforme à la Constitution et aux lois du Sénégal.
Cette décision rester donc une déception pour les avocats de Sonko, qui vont désormais devoir trouver d’autres moyens de faire entendre leurs voix et celle de leur client. Quoi que l’on puisse dire, ce verdict reste amère suite à la décision de la Cour de justice de la CEDEAO sur leur recours portant sur la dissolution de son parti. Néanmoins, cela doit être considéré comme un appel à redoubler d’efforts pour renforcer la démocratie et les droits de l’opposition au Sénégal, et ce, en utilisant tous les recours juridiques disponibles.