L’arrivée de Maitre Wade au Sénégal a suscité une panique non justifiée du coté du pouvoir. Le régime à la place de développer une stratégie ou des stratégies, allant dans le sens de tirer des fruits politiques de l’arrivée de Wade, il a servi une panique .
Cette panique est ressortie des différents discours des responsables qui se sont confiés à la presse ( Souleymane jules Diop , Mimi Touré, Abou Abel Thiam ,Latif Coulibaly etc..).
Il est important de faire le point sur tous les errements et cacophonies constatées par tous lors de l’arrivée de Wade et en tirer les leçons pour qu’à l’ avenir s’en prendre mieux.
Pourquoi avoir peur d’un ex président qui à 88ans et à qui on a battu à plate couture avec un score de 65%, il y’a deux ans. Un régime ne doit pas paniquer, il doit être en mesure de toujours trouver les solutions idoines face à une situation, fût elle compliquée.
Les seules fois où la panique est tolérable pour un régime et il doit s’en remettre vite, sont les situations de force majeure c’est-à-dire imprévisible comme le cas du naufrage du bateau ‘’le Joola ‘’.
Les événements déjà annoncés, comme l’arrivée de Maitre Wade devrait faire l’objet d’une analyse anticipative par les collaborateurs du Président, elle conduirait à décliner toutes les hypothèses et éventualités possibles que l’arrivée de Wade peut susciter.
Ainsi, une panoplie de stratégies devrait être préparées en amont, prêtes à répondre à toutes les situations que le génie politique Wade poserait
A défaut d’une stratégie de communication bien pensée et partagée, le pouvoir a communiqué sur le concept ‘’non événement’’. Si vraiment l’arrivée de Wade est un ‘Non événement ‘’ alors pourquoi faire la ruée des radios pour faire des déclarations sur un « non événement ».
Qu’est ce qu’a fait la cellule de communication de la présidence ? Sinon de la réaction après l’action de wade, il ne fallait pas laisser l’espace de communication au PDS.
C’est le moment de le rappeler la police et la gendarmerie ne sont pas des instruments politiques destinés à la répression, elles sont des instruments publics dont leur rôle doit rester le maintien de l’ordre et de la sécurité des personnes et des biens.
Wade a posé une acte politique il fallait seulement le contrer par des stratégies politiques et non par la mobilisation des forces publiques qui a donné à n’en point douter une mauvaise image de notre démocratie.
Le président doit revoir son entourage en tout cas la première épreuve n’est pas réussie. D’ailleurs le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a bien reconnu que les stratégies n’ont pas été des meilleures .Cette appréciation objective relève de la franchise de l’homme qui dit la vérité en toute situation.
La communication de la présidence n’est pas performante, elle est inorganisée et sans efficacité. J’en veux pour preuve la non communication qui existe sur les réalisations du président (baisse des impôts sur les revenus, les bourses familiales, CMU, baisse des loyers etc…) ; Elle doit anticiper sur les événements et faire davantage de professionnalisme.
Le comble de la panique du pouvoir dans cette affaire, est certainement la convocation de Serigne Modou Kara au commissariat sur le port des tenues par les civiles.
Pourquoi cette convocation ? Est ce que le président a été au courant de la décision de la convocation, surement non.
A ce niveau les collaborateurs du président doivent faire attention pour éviter de confirmer ce que dit une certaine presse, concernant les familles religieuses.
Pourquoi l’administration policière attend que Kara ait demandé à ses disciples d’accueillir ex président Wade pour activer la loi et le convoquer le marabout. Le moment a été mal choisi.
Je suis une fervente militante de l Apr et coordinatrice de comité aux HLM Grand Médine, derrière le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye aux Parcelles Assainies et mes tentacules sont jusqu’à mon village à Gouriki Samba Diom dans le Daané Maayo région de Matam, fief du questeur Daouda Dia.
A ce titre, je suis tenue de dire ce que je pense pour participer à l’analyse globale sur les orientations du parti.
La discipline à l’intérieur du parti doit faire l’objet d’une prise en charge par les responsables au plus haut niveau. Pour les locales nous avons assisté à beaucoup de forclusions des listes de l’APR, dues simplement à des querelles de personnes où de positionnement ; alors que la volonté du président est de respecter la coalition BBY pour une meilleure continuation du compagnonnage.
Matham Ba responsable politique APR