Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, les opposants ont multiplié les injures et les violences, tant verbales que physiques, contre lui, le premier ministre Ousmane Sonko, et les militants du Pastef.
Le nouveau gouvernement, après avoir critiqué les pratiques répressives de l’ancien régime de Macky Sall, ne peut se permettre d’adopter les mêmes méthodes pour faire taire ses opposants. Mais cela signifie-t-il pour autant qu’il doit tolérer des actions visant à déstabiliser notre pays, le Sénégal?
Une véritable rupture avec l’ancien régime
Il est évident que la gouvernance actuelle marque une rupture nette avec celle de Macky Sall. Pour la première fois dans l’histoire politique sénégalaise, un parti au pouvoir refuse de puiser dans les ressources de l’État pour financer sa campagne électorale. Contrairement aux gouvernements précédents, dont celui de Macky Sall, qui dilapidaient l’argent des contribuables pour des gains politiques personnels, Pastef et son leader montrent ici un exemple de gestion éthique des fonds publics.
Avec le régime de Macky Sall, il était inimaginable qu’un opposant s’attaque à un convoi officiel, encore moins à celui d’un premier ministre. Aujourd’hui, Ousmane Sonko, malgré sa position au sein de l’État, a choisi de ne pas recourir aux forces de sécurité pour assurer sa protection face aux provocations de ses opposants. Cette décision témoigne d’une volonté d’établir un nouvel ordre politique, loin des privilèges et de la militarisation du pouvoir.
Oui pour la rupture, non pour un État faible
Si nous aspirons à un État plus transparent et à une justice indépendante, cela ne doit pas se faire au détriment de la sécurité et de la stabilité publique. Le ministre de l’Intérieur, nommé par le président sur proposition de Sonko, doit assumer pleinement ses responsabilités pour maintenir l’ordre, sans que le premier ministre n’ait à intervenir. La liberté d’expression, bien que fondamentale, doit se déployer dans le respect des lois et des institutions.
La réaction de Sonko face aux agressions subies par ses militants est compréhensible : il était dans son droit de dénoncer publiquement l’inaction des ministres concernés. Cette inaction rappelle d’ailleurs un passé récent où, opposant farouche à Macky Sall, Sonko voyait ses plaintes ignorées. Le fait qu’aujourd’hui, en tant que premier ministre, il subisse le même sort démontre que des rouages de l’ancien système restent en place malgré le départ de Macky Sall.
Ne pas tomber dans le piège de l’opposition
Si la frustration de Sonko est légitime, il ne doit cependant pas se laisser entraîner dans une confrontation violente qui ne ferait que servir ses adversaires. Parmi eux, certains individus, sans programme ni projet politique solide, cherchent uniquement à provoquer des troubles. Ces opposants doivent se rappeler que ce que Macky Sall n’a pu réaliser malgré l’appui de la force publique, eux ne réussiront pas non plus à l’accomplir. Une grande partie du peuple reste fidèle à Sonko et est prête à le défendre contre toute attaque.
Et la société civile ?
Le silence de la société civile face aux provocations des opposants est frappant. Pourtant, dès que Sonko exprime publiquement ce que beaucoup de Sénégalais pensent, des voix s’élèvent pour le critiquer. Cette hypocrisie nuit à la crédibilité de cette société civile, qui semble davantage préoccupée par des intérêts personnels que par le bien-être du pays.
Un appel à l’apaisement pour un Sénégal serein
À quelques jours des élections législatives, Pastef et ses partisans doivent rester concentrés sur leur objectif, d’autant que l’État a finalement commencé à agir en prenant des mesures contre les provocateurs de l’opposition. Il est essentiel de maintenir un climat pacifique pour bâtir un avenir solide pour notre nation. Vouloir rompre avec les pratiques passées tout en affaiblissant l’État serait une utopie dangereuse.
Un rêve commun pour un Sénégal meilleur
Nous partageons tous le rêve de voir un Sénégal souverain, juste et prospère, où nos enfants et petits-enfants pourront vivre en paix. C’est en collaborant et en dépassant les intérêts égoïstes que nous y parviendrons. Rappelons-nous que sans les sacrifices de Sonko pour résister à Macky Sall, notre pays serait peut-être aujourd’hui sous le joug d’une dictature. Reconnaissons ces efforts et soutenons son combat pour un Sénégal meilleur.
Signé : L’Oeil de Cheikh