Cheikh Amar: « J’ai honte quand j’entends dire que le Sénégal est le premier importateur de riz au monde

Le retour aux champs pour, dans un avenir proche, atteindre une autosuffisance alimentaire. C’est ce qu’a prôné ce samedi, Cheikh Amar. Patron du Tse, il a invité les jeunes Sénégalais, surtout ceux des villes à retourner aux champs. Il a cependant déploré le fait que le Sénégal soit obligé d’importer du riz.

« J’ai honte quand j’entends dire que le Sénégal est le premier importateur de riz au monde, alors qu’on a le fleuve, la vallée de l’Anambé entre autres. Donc, je pense qu’on devrait revoir cela. On est, cependant en train de voir les voies et moyens de corriger cela. Je voudrais orienter les jeunes vers l’agriculture parce qu’un pays ne peut pas se développer sans une autosuffisance alimentaire.

Pour y arriver, c’est très simple, nous avons la vallée du fleuve Sénégal, le bassin de l’Anambé plus Khelcom, Kaolack, ce qu’on appelle « soufou dior », du sol adapté la culture de mil, maïs, arachide etc. Ce qu’on doit faire aujourd’hui, à grande échelle, c’est de cultiver le riz. Il faut qu’on soit autonome », a confié M. Amar qui dit être fier de la journée de récolte à Khelcom.

Afin de changer la donne et de ne plus être dépendant en riz importé, il a préconisé la mécanisation de l’agriculture ainsi que la promotion de l’irrigation afin que les agriculteurs sénégalais puissent cultiver trois fois dans l’année.

« Je rends grâce à Serigne Saliou Mbacké qui m’avait confié cette tâche et remercie Serigne Cheikh Saliou, qui a fait de moi un des responsables (Jawrign). J’avais invité l’Etat, l’année dernière à s’investir à la mécanisation de l’agriculture, pour pouvoir atteindre l’autosuffisance. L’Etat a entendu mon message. Il est en train de s’activer pour cela, c’est juste la rigueur dans les procédures qui retarde la mise en œuvre. Mais, il y a certains tracteurs et du matériel qui ont été livrés.

On sait que rien ne s’est fait en un jour. Que l’on se prépare en conséquence et qu’on soit conscient qu’il urge de retourner aux champs pour l’intérêt du Sénégal. Parce que si cela est fait, c’est l’agriculteur qui en profite d’abord. Il y gagne sa vie et en retour, ses revenus et sa production profitent aux populations.

Mais si l’agriculture ne marche pas, cela constitue un arrêt pour le pays. Nous sommes tous conscients que nous ne disposons pas de ressources qui pourraient nous permettre de faire certaines choses. Nous n’avons ni du pétrole, ni autres ressources naturelles. Serigne Saliou l’a compris très tôt », a confié Cheikh Amar.
seneweb

2 COMMENTAIRES
  • ghum

    Toi qui a des milliards pourquoi tu vas pas en casamance et investir dans l’agriculture il y’a de l’eau et des terres y’a aussi la main d’oeuvre toi seule tu peux diminuer cette importation il faut pas fatigué les gens vous vous terrer tous à Dakar croyant que le Sénégal se limite à Dakar

  • diembengue

    si t’es enfants cultive de notre côté on pourra dire a nos enfants de cultivé pour revenir en arrière il ya du pétrole par la grâce de dieu même si on cultivé du riz les prix seront toujours élevé pauvre de nous qui en payons les conséquences

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