En moins de 24h, Macky Sall et Amadou Ba, chacun à sa manière, nous apprennent que la révision constitutionnelle de 2016 n’empêche pas Macky Sall de briguer un troisième mandat.
On s’en doutait depuis le référendum de 2016, qu’il y a dans le fond un vice caché dans la constitution. Les écrits de Macky Sall et la campagne électorale de Amadou Ba et Ismaila Madior FALL étaient de la poudre aux yeux. Quel manque de respect au peuple sénégalais !
Macky Sall nous a promis de réduire son mandat de 7 à 5 ans, pour finir par nous dire que le Conseil constitutionnel n’est pas d’accord. Et aujourd’hui, il revient sur tout cela. Je pense que la rente pétrolière et gazière à venir a changé la donne démocratique de notre pays. Macky Sall et ses parrains occidentaux veulent créer une démocrature à la Paul Biya avec des mandats infinis, ce que j’appelle l’émirat gazier comme celui du Qatar.
Ironie de l’histoire. Des députés ont demandé à IMF d’enlever Ismaila de son nom. Le prophète Ismaila est à l’origine de la fête de la Tabaski pour les musulmans par sa foi, son courage et sa détermination.
Il devrait aussi se débarrasser de son nom Madior FALL (Fatim Gologne). En effet, le Damel Madior FALL a libéré le Cayor de la dictature et de la terreur du sixième Damel Daw Demba. Ce dernier avait interdit toute réunion publique et privée dans le Cayor.
Madior, fils de son frère, Damel Makhouradia Kouli le renversa et l’exila dans le Waalo. IMF devrait s’appeler désormais TDM, le tailleur de Macky.
Si Macky Sall réussit son coup d’état institutionnel en 2024, il fera face à trois problèmes insolubles :
1. La résistance des familles des victimes du coup d’état qui sera violent comme en Guinée
2. Les revendications des secteurs, travailleurs, étudiants, chômeurs, pour obtenir leurs parts des revenus du gaz et du pétrole, quand on sait que Franck Timis et ses partenaires se taillent une bonne part du gâteau. Il faut rappeler que 700 millions de dollars, 420 milliards ont été déjà échangés.
3. Les ennemis du Sénégal sont à l’affût pour créer le chaos comme au Mali et au Burkina.