« Certains ont fait de la politique un métier, alors que… » (expert en Com Politique)

« On va vers des élections bruyantes« , prévient Momar Thiam. L’expert en Communication Politique était l’invité de l’mission « Objection », ce dimanche sur Sud Fm. Il a donné son point de vue sur la situation politique actuelle du pays, en marge des élections locales à venir.

Une analyse approfondie…

Momar Thiam estime que « c’est le point de départ d’une élection qui s’annonce, en tout cas, très bruyante. En ce sens qu’on est dans les prémices de la préparation de ces élections locales, il y a des coalitions qui se forment, quelques fois qui se déforment, d’autres qui se transforment. Tout cela mérite une analyse approfondie autour de deux points. Le premier point c’est de se féliciter de cette effervescence autour des élections locales« .

Au-delà des chapelles politiques…

Il s’explique : « Le landerneau politique a souvent été taxé de politicien. C’est-à-dire que les hommes politiques étaient là pour faire de la politique politicienne et non de la gestion de la chose publique. C’est parce que, tout simplement, le constat est établi que certains hommes politiques ont fait de la politique un métier, alors que la politique est une mission. Là, on se rend compte avec les élections locales, qu’au-delà des chapelles politiques, vous avez aujourd’hui des mouvements de la société civile, des technocrates, mais aussi le Sénégalais lambda qui s’intéressent à ce qui se passe dans leur commune et qui ont vu que les résultats laissent à désirer et que les politiques ont montré leurs limites. Il faut s’en féliciter« .

Manipulation…

Et en second lieu, l’analyste politique précise qu’à côté, il y a des coalitions qui se sont formées, « parce qu’on va vers des batailles électorales. Effectivement, on essaie de démultiplier les forces. Vous avez la coalition présidentielle Bby qui a accompagné le candidat Macky Sall. A côté, il fallait que l’opposition, quand même dans sa communication politique, pose un acte fort pour montrer qu’elle peut être unie. Mais, c’est une unité de façade, parce qu’on est dans la communication. On donne l’impression à l’opinion qu’on est uni pour aller au combat et on se rend compte, dès le lendemain, qu’il y a les ambitions qui s’entrechoquent et cette unité-là risque d’éclater« .

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