Can 2019 : La vie difficile de jeunes footballeurs ouest-africains en Egypte

En marge de la coupe d’Afrique des Nations qui se déroule actuellement en Egypte, la radio France Internationale(Rfi) s’est intéressée aux jeunes footballeur sub-sahariens qui sont venue dans le pays du Nil pour monnayer leur talent dans le championnat égyptien.

L’eldorado 

Ils sont plus d’une centaine de jeunes venus de l’Afrique de l’ouest pour essayer de se faire une place dans le football égyptien. Bafode Mabintybge Soumah est l’un d’entre eux, il nous parle de sa venu en Egypte : « Je suis venu en Egypte à la recherche d’un club, pour évoluer dans un championnat professionnel et ça fait un bon moment que je suis là, mais ce n’est pas facile pour un joueur qui sort sans invitation, ou s’en être amené par un agent de football. »

L’association

Une fois au pays des Pharaons, ces jeunes footballeurs qui ne trouvent pas de club sont obligés de se regrouper en association en attendant de trouver un club. Une vie qui n’est pas du tout facile selon le président de l’associations des footballeurs guinéens en Egypte. « Mon quotidien c’est de rester avec l’équipe guinéenne qui est là. On s’entraîne ensemble pour maintenir la forme et avoir d’autres contacts ici en Egypte, ou dans un autre pays » explique-t-il.

Le quotidien

Mais le football ne les faisant pas survivre, ces jeunes sont obligés de se rabattre vers les petits boulots. « Notre situation ici est très précaire. On se débrouille. Par exemple après le terrain, on cherche à faire de petits boulots nobles, car on ne veut pas voler. Si tu n’as pas de club, tu préfères aller travailler 5 ou 6 heures dans un restaurant ou une petite société pour assurer le quotidien » nous apprend Bafode Mabintybge Soumah.

L’encadrement

« On veut encadrer les jeunes qui sont venus de Guinée ou d’autres pays noirs africains, et ne peuvent plus rentrer chez eux. On cherche à les encadrer pour ne pas qu’ils deviennent des délinquants. C’est pour cela notre quotidien c’est le terrain » confesse le président de l’associations des footballeurs guinéens en Egypte.

L’espoir 

Un autre jeunes membre de l’équipe guinéenne, il s’appelle Jacob Feindouno parle de ce que lui apporte cette association. « Cette association des guinéens, ça me rapporte de la motivation; Je me sens en famille. C’est vrai que nous vivons dans des conditions difficiles, mais cela n’empêche pas de vivre et d’espérer. L’essentiel c’est de garder la forme et de s’entraîner » dira-t-il.

Les agents vereux 

Mohammed Touré, lui a pu trouver un club. Il évolue à Assouan un club de 3 ème division égyptienne. Il est revenu sur les pratiques de certains agent véreux qui exploitent les jeunes footballeurs. « Le problème ce n’est pas les égyptiens, ils vous envoient dans un ou deux clubs si ça ne marche pas, ils vont cherchés un autre joueur. Mais le problème, c’est nos frères. Ils ont finis ou raté leur carrière et essayent de coloniser la famille d’autrui. Ils vont aller au pays ramasser l’argent des familles et ne pas chercher de clubs pour les jeunes. C’est juste une manière de s’enrichir. » martèle le jeune footballeur.

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