Biennale de l’Art africain : Avec les artistes pour apprendre à se comporter efficacement dans une situation incertaine

La XIV édition de la Biennale de l’Art africain contemporain va démarrer à partir du 19 mai au 18 juin 2022. Ce jeudi, Abdoulaye Diallo, « Le berger de l’île de Ngor » a organisé un OFF sur l’île de Ngor un petit déjeuner avec la presse sous le thème de la Biennale « I Ndaffa » , concept qui « invite à la forge et renvoie à la création d’un monde nouveau  et autonome. »

La base

Abdoulaye Diallo insiste sur l’éducation de toutes les masses. « Des bouleversements vont naître, et vont s’accélérer du fait des innovations scientifiques et technologiques, et des changements dans les domaines de l’économie et de la politique, et de la transformation des structures démographiques et sociales« , a-t-il déclaré avant de s’interroger : « Devons-nous laisser l’opinion publique, à travers, les médias et les réseaux sociaux, devenir l’observateur impuissant voire l’otage de ceux qui créent ou entretiennent les conflits? »

Non, selon lui, il prône « une éducation tout au long de la vie peut relever les exigences de notre époque et forger l’homme nouveau, car elle se situe, plus que jamais, dans la perspective de l’accouchement douloureux d’une société mondiale, au cœur du développement de la personne comme des communautés. »

La force

Le berger de l’île de Ngor poursuit : « Chaque être humain doit être mis en mesure, notamment grâce à l’éducation qu’il reçoit dans sa jeunesse, de se constituer une pensée autonome et critique et de forger son propre jugement, pour déterminer par lui-même ce qu’il estime devoir faire dans les différentes circonstances de la vie. Il convient donc d’offrir aux enfants comme aux jeunes toutes les occasions possibles de découverte et d’expérimentation esthétique, artistique, sportive, scientifique, culturelle et sociale, qui viendraient compléter la préservation attrayante de ce qu’ont su créer, dans les domaines les générations précédentes ou leurs contemporains. »

Abdoulaye Diallo invite les peuples à rejoindre les artistes pour apprendre à se comporter efficacement dans une situation incertaine et participer à la création du futur.

1 COMMENTAIRE
  • Veni Akomian

    Il me paraît plus important à l’orée de ces temps nouveaux d’  » être habité  » par nous même ,la notion de souveraineté culturelle voire spirituelle doit-être la priorité des priorités si nous voulons tisser la toile de l’histoire avec les autres mais dans la continuité de notre  » propre histoire « ..
    Car , il me semble que le vrai défi n’est pas dans le  » hard  » mais plutôt dans le  » soft « quel imaginaire pour quel modele de société ? tel semble être le questionnement
    ?  » Le maîs est cuit que ceux qui ont des dents le mange  »
    ……………………..jaajëfty !!!
    ????????????????????????????????????

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