Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a exhorté la communauté internationale, et particulièrement les membres de l’Union européenne (UE), à soutenir fermement la Cour pénale internationale (CPI). Selon lui, cet appui est indispensable pour parvenir à une justice mondiale efficace.
Borrell s’est exprimé à la presse jeudi, avant la deuxième réunion de la « Coalition mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États » concernant la Palestine. Cet événement, organisé par l’Union européenne et la Belgique, coïncide avec la fin imminente de son mandat. « Je ne voulais pas quitter mon poste à Bruxelles sans avoir organisé cette réunion », a-t-il précisé. Il passe prochainement le relais à Kaja Kallas.
Il a souligné l’importance de poursuivre les efforts en faveur de la solution à deux États, soulignant que sans cela, la paix au Moyen-Orient resterait une utopie. Il a averti que l’instabilité dans cette région pourrait également avoir des répercussions sur l’Europe.
En octobre, la CPI a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et l’ancien ministre de la défense, Yoav Gallant. Cela a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté internationale, et certains pays de l’UE ont exprimé des réserves quant à leur soutien à la Cour.
L’initiative « Coalition mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États » a été lancée par l’UE et l’Arabie saoudite en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. La première réunion s’est tenue à Riyad fin octobre.