Babacar Mbaye Ngaraf : « Les travailleurs n’ont jamais été aussi vulnérables »

Licenciements abusifs, lenteurs administratives dans la délivrance d’extraits de plan cadastral et ce, après la main levée sur le foncier dans bien de zones, violence inouïe dans l’arène de lutte ayant conduit au retrait de la Police pour la sécurité. Babacar Mbaye Ngaraf étale ses inquiétudes.
Pour le Président du mouvement citoyen Alliance Sauver le Sénégal et ,non moins, Coordonnateur de la Plateforme » Nay Léer », l’Etat doit changer de fusil d’épaule au sujet de certaines mesures prises. Pour lui, le préalable de tout pacte de stabilité sociale doit être l’arrêt sans délai des licenciements abusifs en cours et la réparation des dommages causés aux déflatés.
Il dénonce, entre autres, les lenteurs pour l’octroi de plan cadastral ainsi que le retrait de la Police de la sécurité de l’arène de lutte: « Oui pour un pacte de stabilité sociale mais, non à un pacte de trahison sociale. Je pense que le préalable de tout pacte de stabilité sociale doit être l’arrêt sans délai des licenciements abusifs en cours et la réparation des dommages causés aux licenciés. Les syndicalistes ne doivent pas trahir les travailleurs. Ils doivent porter le combat contre ces licenciements sans précédent s’ils veulent vraiment mériter les cotisations des syndiqués. Faire perdre à quelqu’un son emploi est la dernière chose à laquelle un État doit penser. Aujourd’hui, personne n’est à l’abri de la perte de son emploi. Jamais dans l’histoire, les travailleurs n’ont été à la merci de leurs employeurs aussi facilement »,
Et, le leader du mouvement Citoyen Alliance Sauver le Sénégal qui continue de faire remarquer: » Au-delà des syndicalistes, cette situation inquiétante, terreau fertile de la paupérisation et de l’insécurité, doit interpeller tous les citoyens.
Pour réaliser des projets de construction d’infrastructures ou d’équipements, l’on procède, avant tout, à une étude d’impact environnemental. Il doit être de même pour certaines décisions. Avant de prendre certaines mesures, on doit d’abord faire une étude d’impact social ».
Revenant sur le foncier, il fait savoir:
« Au niveau du foncier, il faut noter, pour s’en féliciter, des avancées significatives. Des quitus de main levée sont délivrées pour permettre la reprise des travaux dans beaucoup de zones. Cependant, ces mains levées n’ont pas encore grand effet au niveau de la banlieue où les services départementaux attendent depuis des mois les plans de l’urbanisme pour pouvoir produire les extraits de plan cadastral indispensables au traitement des dossiers de bail, d’implantation des lots, etc.
« Nous pensons aussi que le comité Adhoc doit, aujourd’hui, terminer le plus rapidement possible ce travail conjoncturel qu’on lui a confié et libérer les services qui le composent pour leur permettre de retourner à leurs missions premières. Étriquée, la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales qui doit se réunir, au moins une fois tous les quinze jours, ne s’est pas tenue depuis plus d’un an et ce, au grand dam des contribuables dont les dossiers sont toujours en souffrance. Pendant ce temps, ce comité Adhoc se réunit presque tous les jeudis. L’exceptionnel ne peut et ne doit pas prendre le dessus sur le régulier. Il urge alors d’opérer un retour à l’orthodoxie », a-t-il souhaité.
La crise dans l’arène de lutte interpelle aussi Babacar Mbaye Ngaraf. Il invite l’Etat à revenir sur certaines décisions pour sauver ce métier qui nourrit bien son homme en dépit de certaines acrobaties : »
« Aujourd’hui, je plaide pour la tenue d’assises de la lutte, notre sport national.
À l’image des acteurs de la justice sous l’égide du ministre de la justice, il est nécessaire, voire urgent , pour le ministre des Sports et les acteurs de la lutte d’organiser les assises de l’arène. Cela va permettre de sauver mais aussi de mieux développer notre sport national. Certes, il y a des failles mais, ce n’est pas une raison pour l’arrêter par le retrait de la Police dans l’organisation des combats. Je suis d’avis que pour tuer une mouche, on n’a pas besoin de prendre un pistolet.
« La lutte, plus que sport et loisir, est un métier, un métier qui nourrit plus que, quasiment, tous les autres secteurs, d’honnêtes piliers de familles. « Néanmoins, le chef de file de « Nay Léer », déplore les événements malheureux qui ont émaillé l’arène ces derniers temps: « Nous condamnons fermement les actes inadmissibles d’agressions sur de paisibles citoyens dont la sécurité, il faut le rappeler, doit être assurée par la Police. On ne peut pas empêcher à quelqu’un de vivre de son métier pour des fautes dont il n’est pas responsable. Les agressions , vols avec violence et autres actes répréhensibles perpétrés après les combats, ne sont pas l’œuvre des lutteurs, ni des promoteurs, ni encore des supporters mais, bien de malfrats. Il est de la mission de la Police Nationale de traquer sans répit ces trublions jusqu’à leurs derniers retranchements et de les châtier sans aucune pitié », a dit M. Mbaye.
Mbaye ngaraf un mercenaire qui avait comme fond de commerce l’inondation de la banlieue sous le régime de Macky Sall
Votre chantage ne passera pas !!
Tous ces vieux syndicalistes on ne les a pas entendu défendre les intérêts des travailleurs du temps de Macky Sall.Il les avait tous casé avec certains de la société civile au CESE ..
Allez cherchez les nervis de lutteurs que vous utilisez avec Macky Sall c’est mieux de nous tympaniser.en d’autres termes allez cherchez un job au lieu de s’accrocher a une association.