Baba Diakhaté :  » Birame Soulèye Diop, c’est Pastef (…) que tu administres mais pas le parquet « 

En complicité avec Iradio, Birima pardon Birame, tu rejoins la liste des intervenants à charge contre les prévenus dans l’affaire dite de la Kara Sécurité. Je tiens d’abord à préciser cela car depuis quelques jours, ça vole dans tous les sens de déclarations à déclarations et malheureusement, les unes plus idiotes que les autres.

Je te rappelle, Birame Soulèye Diop, que tu administres « Pastef les Patriotes » et non le Parquet ni le Palais de justice, donc il ne faut surtout pas confondre les (P). Tu as d’abord de sérieux problèmes avec ce qu’on appelle « qualification » c’est pourquoi tu as la maladresse de déclarer sur Iradio dans le jury du dimanche « Un centre de redressement n’est pas une maison close. Pour créer un centre de redressement, il faut fondamentalement qu’il ait des autorisations de l’Etat, et fondamentalement, quand l’Etat donne une autorisation, elle doit surveiller ».
Dis nous, Birame, quelle est la procédure à suivre pour créer un centre de redressement, comme tu dis qu’il en existe au Sénégal. Birima, est-ce que tu serais pas entrain de dire aussi qu’il existe des maisons closes au Sénégal et que d’ailleurs tu connais leur mode de fonctionnement. Birame, quelles sont les différentes autorisations à avoir pour mettre en place un centre de redressement. Et l’État lui, Dioba Diouba Diop, il surveille quoi. Comme « lougnou wax ngani yako khame».
Ensuite, incohérence ne peut pas être plus grande, quand tu dis « toute la procédure doit être verrouillée » pour ensuite te contredire à la seconde par « toutes les personnes citées dans cette affaire doivent être interpellées ». C’est tout simplement de la sorcellerie.
On a confiance en la justice, on les laisse faire leur travail, ou on a pas confiance en la justice, ni en la probité morale et intellectuelle de celles et ceux qui l’incarnent, et là on leur donne des injonctions et on tente de les influencer comme tu es entrain de le faire.
Je t’invite à plus de modestie et de retenue, à plus de pondération et d’humilité, malgré toute ton insolence et ta prétention, n’oublies pas qu’il me semble que vous aspirez à diriger ce pays, et quand on aspire à diriger on doit se dépassionner et respecter les principes du secret de l’instruction et de la présomption d’innocence.

Addiya Cheikh Ahmadou Kara Mbacké Noreyni

Baba DIAKHATÉ bou Jah KARA